~ Identité ~
| Nom : Lodz, née Jersey Prénom : Arabella Sofie Mary Surnom : Aucun. Mais gare au premier qui l’appellera Bella.
Age : 26 ans Date de naissance : 31 Octobre
Sexe : Féminin Race : Humain Orientation sexuelle :Hétérosexuelle. Mais si t’allonges la monnaie, elle peut devenir homo. | |
~ Myrajh ~
Travail à Myrajh : Prostituée
Depuis combien de temps est-il sur l'île : une dizaine d’année
~ Apparence ~
Physique : De taille moyenne, elle a un visage plutôt quelconque et aurait pu passer inaperçu si elle n’avait pas pris gout aux fanfreluches et aux choses féminines. Son faciès est d’un ovale délicat, et elle peut se vanter de ne pas avoir de grosses joues. Au contraire, elles sont plutôt creuses, avec des pommettes saillantes. Ses traits accusent quelques irrégularités, ils ne sont ni nets, ni vraiment fins. Une mâchoire plutôt prononcée, un nez aquilin, et une bouche large, voilà ce que l’on peut noter également chez elle. Quant aux yeux, ils ne sont guère grands, aux cils sombres et à l’iris anthracite. Leur expression néanmoins, peut faire preuve d’une froideur décapante, ou d’une indifférence calculée.
D’apparence soignée, elle se maquille avec gout et sophistication, pour rendre sa bouche plus large et ses yeux plus grands, et surtout pour cacher les petits tracas d’ordres cutanés. En somme, elle sait très bien se mettre en valeur. Ses cheveux, ce dont elle est le plus fière, sont épais, blonds, et bouclés. S’occupant d’eux comme la prunelle de ses yeux, elle prend bien garde de ne pas les abimer, et autres mystères capillaires dont seules les femmes ont le secret. Crèmes, masques, tout est bon à prendre.
Son corps est bien proportionné, elle a ce qu’il faut ou il faut, au plus grand plaisir de ces messieurs et des quelques artistes qui viennent la croquer.
Style vestimentaire : Des robes, des couleurs, des plumes et des perles ! Et si en plus c’est offert par la clientèle, c’est encore mieux. Elle affectionne cependant le rouge et les couleurs chaudes, qui mettent son teint en valeur, lui dit-on. Les bijoux sont son dada, ainsi que les sous-vêtements coquins.
Signe particulier : Un tatouage salace situé dans le creux de ses cuisses.
~ Psychologie ~
Caractère : C’est une femme énergique et volontaire, capable de prendre des responsabilités et de les assumer. Dynamique, active et entreprenante, elle est ambitieuse et ne manque pas de courage, surtout lorsqu'elle est motivée. Elle passe souvent par des extrêmes et manque de mesure. Mais elle est généreuse et entière, et n'aime ni le compromis, ni la flagornerie, ni l'injustice. Elle peut avoir un certain goût pour le risque et est tout à fait capable de prendre une position de leader, d'autant qu'elle recherche le pouvoir et est en mesure de l'assumer.
Il lui arrive toutefois de réagir très violemment lorsqu'elle se sent attaquée injustement ou lorsque son amour-propre est en jeu. Tout en étant sportive (si vous voyez ce que je veux dire), c’est une femme féminine, soucieuse de plaire et de séduire, que ce soit par une attitude accueillante et sympathique ou par un besoin de soigner son apparence. Elle est coquette et raffinée et apprécie les bijoux de prix ou les vêtements luxueux avec un goût prononcé pour le beau ainsi que pour les signes extérieurs de richesse.
Malgré une apparente superficialité, Arabelle n’est ni stupide, ni naïve, et a conscience de la fragilité de sa position. Féministe dans l’âme, mais peu dans les actes, elle s’adapte aux situations avec dextérité et discrétion lorsqu’il le faut. A 26 ans, la peur de finir en prostituée de rue ou de taverne la pousse à rechercher un mari nigaud qui saura l’entretenir durant ses vieux jours.
Sa condition de prostituée, si elle fut difficile au début, finit par la contenter. Mieux vaut être une putain qu’une poissonnière après tout.
Aime : Tout ce qui brille, ce qui est en or ou en pierre précieuse.
Aime pas : Copuler. L’acte sexuel lui est indifférent. Ni chaud ni froid. C’est peut-être l’une des raisons qui fait qu’on la dit si habile. Elle met plus d’ardeur à satisfaire le plaisir des hommes que le sien.
Et sinon, elle méprise les fats et les impertinents, les arrivistes, et les femmes plus belles qu’elle.
Loisirs : L’opium, le shopping, diner au restaurant. La lecture, de temps à autres. Les ragots également.
Talents :Il faudra payer pour les voir…
~ Sociabilité ~
Famille : Un mari mort en mer. Un fils qu'elle ne voit jamais.
Amis :Quelques clients. Ce ne sont pas véritablement des amis, mais des gens dont elle apprécie la compagnie.
Collègues : Elle a de bons rapports avec les filles en général. Surtout avec les bleues.
Ennemis : Elle en a, mais de là à les citer...
Amour :Pas vraiment.
~ Histoire ~
Née d’une alliance entre deux familles bourgeoise anglaises, Arabella ne fut pas vraiment un cadeau. Cadette d’une fratrie de quinze, et fille de surcroit. Et, comble du malheur, la jeune fille fut déflorée à l’âge de quinze ans par un fantassin de l’armée. Avant de pouvoir entendre le mot mariage, celui-ci décampa à toute hâte et laissa la pauvre fille désespérée et le cœur brisée soumise à la colère de ses parents, et surtout à l’opprobre de la bonne société anglaise. Heureusement qu’elle était jolie. Pour réparer les dégâts, le père d’Arabella embobina un capitaine allemand de passage à Londres pour qu’il épouse la fille souillée et l’emmène avec lui. On disait de lui qu’il était riche et bien pourvu en plus. Seulement, ce fut l’arroseur qui fut arrosé. Le capitaine allemand, nommé Jorg Lodz, n’était ni capitaine, ni ne possédait le moindre pécule. Et, lorsque tout le monde s’en rendit compte, les deux bagues étaient déjà bien enfilées aux annulaires des mariés.
Encore un scandale. Jord eut tout de même le bon sens de repartir sur son bateau avec sa nouvelle épouse déguisée en mousse pour tromper l’équipage, car il n’avait naturellement pas les moyens de lui payer un ticket en cabine.
Mais imaginez une jeune demoiselle aux mains délicates et au teint de porcelaine passer la serpillère au beau milieu de brutes épaisses et mal terminée. Ce qui devait arriver arriva donc. Elle ne trompa pas longtemps son monde. Pour éviter le viol collectif à sa femme, Lodz, qui bien que véreux et cupide n’était pas cruel, l’offrit au capitaine le temps de la traversée. Celui-ci accepta, et pris Arabella dans sa cabine durant les deux mois qui suivirent le voyage.
Des mains de son père, elle était passée à celle de son mari, et maintenant à celles d’un géant à la barbe embaumant le sel de mer et aux bras de colosse. Finie la naïveté et la candeur, elle découvrit chez elle une force qu’elle n’avait jamais soupçonnée, et supporta les assauts de son geôlier pendant deux mois. Il n’était pas vraiment méchant, somme toute. Juste un homme mal léché. Et très vite, elle su quelles ficelles tirer pour améliorer son quotidien.
Du reste, Jorg ne fit pas long feu sur le navire. Au bout de quelques semaines, il tomba malade et mourut rapidement. Elle l’oublia vite, se concentrant sur l’après.
Le navire accosta à Myrajh. Une île dont elle ne connaissait rien, et dont elle mit longtemps à en comprendre les enjeux. A peine le pied posé à terre, on l’emmena directement au bordel. Arabella ne tenta pas vraiment de s’enfuir. Elle aurait été retrouvée très vite. Et puis, pour faire quoi de toute manière ? Mendiante ? Epouser un boucher et le supporter toute sa vie ?
C’est ainsi qu’elle entra au bordel , à presque seize ans, et malheureusement, enceinte. Qui du capitaine ou de Lodz en était le père, c’était un mystère. Mais un mystère dont elle se soucia peu. On la fit aller voir une guérisseuse pour se débarrasser de l’avorton, mais il était trop tard déjà. Et la maquerelle n’allait pas risquer la vie de son nouvel investissement juste pour gagner quelques mois de plus. Alors, au début, Arabella fut assignée aux taches ménagères de l’établissement. De temps à autres, un client déviant la réclamait, excité à l’idée de coucher avec une femme enceinte, mais la plupart de temps, elle récurait les sols, réparait les robes, changeait les draps des lits, coiffait les cheveux des autres filles. Expérience humiliante, pire que celle d’avoir été la pute d’un capitaine. Parce que, le plus dérangeant dans l’histoire, c’était que dans quelques mois, elle serait à la place de ces femmes à qui elle changeait les pots de chambre et ramassait le linge sale. Comment démarrer cette nouvelle vie en étant déjà considérée comme une moins que rien ?
La naissance de son fils se passa douloureusement, et lui sembla durer des jours. Un gros bébé pour une femme à peine formée. Elle l’appela Jon avant de le remettre à la maquerelle pour qu’elle le confie à une nourrice. Un mois plus tard, elle commençait à travailler.
Comme elle n’était pas vierge, elle ne fut pas remarquée au début. Que valait-elle à côté des autres filles pucelles et innocentes ? Les choses firent qu’il lui incomba le pire de la clientèle. Les plus sales et les plus rustres. « Pour te faire la main » disait la maquerelle.
L’expérience ne fut pas des plus agréables, et à maintes reprises, elle se demanda pourquoi elle n’avait pas plutôt choisi d’être l’épouse du boucher.
Puis arriva Carl, vieux débonnaire enjoué et apprécié. Elle n’a jamais su ce qu’il lui plut en elle. A cette époque, elle n’avait pas encore toutes ces belles robes et ces bijoux. Elle n’était personne. Qu’une prostituée parmi tant d’autres. Mais il la choisit, et fit d’elle ce qu’elle est aujourd’hui. La reine.
Carl était connu, écouté et apprécié. Et surtout, riche. Il l’extirpa du bas pour la mener sur la scène, lui offrit des robes et des bijoux, la mit en valeur comme elle n’aurait jamais pu elle-même le faire à cette époque. Sans l’aimer vraiment, elle lui était reconnaissante, et s’employait toujours à le satisfaire de la meilleure des façons.
Cette bienveillance attira cependant les jalousies, et dans cette cage aux lionnes qu’était le bordel, Arabella dut commencer à se battre pour asseoir sa position dominante et protéger son biftek. La rage féminine envers ses semblables est sans pareille. Mesquine, sordide, ordurière. Une fois, elle eu une rixe avec une autre prostituée devant les clients. Et, lorsqu’elle gagna ce pugilat, elle fut demandée par tous. L’excitation de la bestialité de deux femmes qui se battent, comprenez. C’est ainsi qu’elle gagna sa réputation. Dès lors, les autres filles se mirent à la respecter, et certaines à l’apprécier.
En dix ans, elle évolua beaucoup. Elle se mit à se faire désirer, à choisir ses clients, à se faire entretenir. Elle acquit la maturité et l’expérience, connu le bordel comme sa poche ainsi que les ambitions des individus qui y évoluaient. Une sorte de routine s’installa, qui n’était pas désagréable, mais qui ne la satisfaisait pas pleinement. Elle se mit à avoir soif d’autre chose, de plus de pouvoir, de plus de reconnaissance. Les hommes, elle les connaissait. Et elle ne voyait pourquoi elle devait encore s’agenouiller devant leur autorité peu avisée et uniquement guidée par la testostérone. Pourquoi ne pouvait-elle pas s’élever, et leur montrer qu’elle n’était pas qu’un réceptacle à phallus ?
Malheureusement, lorsqu’elle tenta de sortir des sentiers battus, elle se fit remettre à sa place violemment. On la menaça de lui enlever ses prérogatives, de la jeter à la rue. Car même si elle était la plus désirée, elle n’avait toujours pas acquis la sécurité. Sécurité que, malheureusement, elle n’aurait qu’en épousant un homme.
Chienne de vie.
Alors, elle attend, contente, donne de la joie comme un chrétien la charité, rit quand elle peut, pleure. Elle aime son monde, mais aspire à autre chose. Etre l’épouse a causé sa perte, la veuve sa déchéance, la putain son salut. Désormais, elle veut être la femme.
~ Hors Rpg ~
Toi : ton nom/surnom : Ceylira
Depuis combien de temps fais-tu du RPG : 6 ans à peu près
Ton niveau :Convenable… Après, ça fait un an que j’ai pas touché au moindre forum, donc va falloir se remettre un peu dans le bain.
Ta disponibilité pour le forum : En général, mes réponses sont régulières. Et quand j’ai une absence, je préviens systématiquement.
Comment as-tu connu Myrajh ? : Via les liens facebook (et oui !) de l’Imaginarium