Nom : Johnson. Prénom : Emily - Gabrielle. Surnom : La Petite Sirène ♥ Emy. Age : 20 ans. Date de naissance : 17 juin. Sexe : Femme. Race : Humaine, malgré ce surnom. Orientation sexuelle :Bisexuelle ♥

Travail à Myrajh : Patronne du salon d'opium "Paradis Artificiels". (si possible ♥)
Depuis combien de temps est-il sur l'île : Je suis née ici, donc 20 saisons.




Physique : Je ne suis pas prétentieuse, loin de là, mais j’aime particulièrement mon apparence physique. Je suis moins belle que beaucoup, mais plus jolie que certaines. La nature –et ma mère accessoirement- m’a dotée d’une chevelure rousse tendant vers le rouge que je n’échangerais contre rien au monde. Il en va de même pour mes yeux, bleus comme l'océan un jour de beau temps, aussi profonds que le plus précieux des saphirs, et bordés d'une épaisse rangée de cils épais et noirs. Cependant, malgré un visage des plus féminin, je trouve ma silhouette un peu trop androgyne à mon goût. J'aurais aimé avoir un peu plus de hanches, et peut être un peu plus de poitrine également. Mais au final, c'est bien plus pratique comme cela quand je cours ou que je nage. Pour le reste, je possède un petit nez plutôt droit, et une bouche naturellement très rosée. Quant à ma peau, elle est à l'origine pâle, une peau de rousse tout simplement, avec de très légères taches de rousseur sur les épaules. Mais avec le soleil, à force de passer mon temps libre à me baigner, elle est devenue plus hâlée sans pour autant paraître bronzée.

Style vestimentaire : Je porte souvent le même genre de tenue, une simple robe de paysanne dont je varie les couleurs. Vos savez, ce sont celles avec une sorte de corset lacé sur le devant, qui donne l'illusion que j'ai une poitrine généreuse, avec des manches très courtes et bouffantes qui dénudent les épaules, et un long jupon jusqu'au sol. Les couleurs sont diverses et choisies suivant mes envies, bleu roi, rouge bordeaux, vert émeraude, marron clair, chocolat.

Signe particulier :Je possède un tatouage à l'intérieur du poignet droit "Carpe Diem", et des cicatrices de mutilation sur l'intérieur de l'avant-bras gauche.




Caractère : J'ai beau râler sur les Filles quand elles sont en retard au boulot, je les comprends assez : qu'est-ce que je donnerais pour rester dans mon lit à me prélasser toute la journée comme un chaton ! Mais ce n'est pas comme cela que je gagnerai ma vie, bosser aujourd'hui, je me prélasserai plus tard ! Même si parfois j'oubli mes propres règles, alors il m'arrive de laisser le salon aux Filles pour aller m'étendre sur la plage durant des heures. Péché de paresse, je n'irais pas au paradis... Tant pis ! Et puis, c'est tellement délicieux de passer des heures à ne rien faire, simplement à rêvasser sans se soucier des sautes d'humeur des collègues, des caprices des clients, du loyer à payer... Que dire de moi outre cela ? Je ne sais pas vraiment, j'entends souvent des rumeurs autour de moi. A mon sujet. Les gens disent que je suis bizarre. Ma couleur de cheveux ne leur plait pas, ils n'aiment pas que je ne soit pas comme toutes les filles de mon âge -mariée et déjà mère de famille. On me surnomme Petite Sirène mais également, surtout les seniors, la Sauvageonne, car je préfère et de loin la compagnie de la nature à celle des humains. Cela ne m'étonnerais pas qu'on m'appelle Sorcière l'un de ses quatre ! Il est vrai que je suis... Un peu dérangée. J'ai pris l'habitude d'entretenir de longues conversations avec moi même, n'ayant personne d'autre à qui parler de mes soucis, mais où est le mal ? Je suis déçue des réactions des gens qui n'essaient pas de me connaitre. Dans le fond, je suis quelqu'un de gentil et de généreux (la preuve en est que je n'ai toujours pas réussi à mettre dehors mes employées !) et je trouve dommage que personne ne s'en rende réellement compte. Mais tant pis, c'est comme ça...

Aime : Chanter, nager, sont mes passions principales. J'aime aussi aller dans les champs pour cueillir les fleurs nécessaires à la production de l'opium, à savoir le papaver somniferum.
Aime pas : L'injustice, les filles niaises des voisins qui ne font que parler de garçons par-ci, de garçons par-là, les Filles qui arrivent en retard au boulot, les vampires.
Loisirs : Voir ci-dessus.
Talents : Je sais chanter, mais on me reproche de le faire trop. Très jeune, j'ai appris comment utiliser le pavot et le latex pour en faire de l'opium, car je regardais Papa le faire dans son atelier. Aujourd'hui, je suis donc capable d'en faire les yeux fermés.




Famille : Assassinés, c'est pour cette raison que je tiens le salon au lieu d'être mariée comme beaucoup de filles de mon âge. Et cela ne me déplaît pas, je tiens à ma liberté, mon indépendance.
Amis : Aucuns, seulement des connaissances, et des collègues. Bien sur, on ne compte pas Gwen, mon meilleur ami d'enfance, que je considère comme ma famille.
Collègues : Les Filles, c'est comme ça que j'appelle les quatre bonne à rien qui sont censées m'aider au salon. Censées, car elle ne sont là qu'une fois sur trois. Comment, les virer ? Je ne peux pas, je sais qu'elle n'ont que ce maigre salaire pour vivre, et je ne peux me résoudre à leurs couper les vivres. Ce sont d'anciens prostituées, trois d'entre elles ont des enfants en bas âge. Je les garde rien que pour m'assurer que ses bouts d'chou ai à manger.
Ennemis : Le vampire inconnu qui s'en prit à mes parents lorsque j'avais dix ans. Et tout ceux qui sont de cette race maudite.
Amour : "Un jour mon prince viendra, un jour on s'aimera ~"




Ma naissance voit sa création au pur et simple hasard. Mon père, Nicholas Johnson était un jeune mousse sur un navire marchand qui, par un soir d'automne, fit escale à Myrajh. C'est lors de cette nuit qu'il rencontra une prostituée répondant au nom d'Eymma. Les jeunes gens passèrent la nuit ensemble et au petit matin, Nicholas retourna en mer. Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'il avait semé les graines de la vie dans le corps encore adolescent d'Eymma. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que le jeune homme était tombé amoureux d'elle et qu'il était en train de tout faire pour revenir sur l'Île perdue.
Moins de six mois plus tard, Nicholas était de retour à Myrajh et retrouvait celle qui n'avait cessé d'hanter ses pensées. Heureuse d'avoir un homme rien qu'à elle, Eymma tomba rapidement amoureuse à son tour et il se marièrent au mois de mai. Trouvant tous deux difficilement du travail sur l'Île, le couple décida de monter sa propre affaire : un salon d'opium intitulé Paradis Artificiels. Ma naissance étant prévue pour le mois de juillet, Eymma, se leva un matin de juin avec la ferme intention de travailler. Sans se forcer, mais de travailler tout de même : le salon était leur gagne-pain après tout. Sur le chemin du salon, elle fut prise de forte contraction qui la firent tomber dans un fossé. Elle resta ainsi plus d'une demi-heure inconsciente, alors que je poussais pour sortir et vivre à mon tour. Une voisine la trouva alors et l'emmena chez elle pour la remettre sur pieds, et c'est grâce à elle que je put respirer ma première bouffée d'air frais en ce matin de printemps. Eymma, quant à elle, s'endormie après l'accouchement, épuisée. Elle ne se réveilla jamais.

Papa, malgré que je sois responsable de la mort de maman, n'as jamais été méchant avec moi. Il se montra juste, loyale, aimant, protecteur... Il avait toutes les qualités qu'un père pouvait posséder, avec ses maladresse d'homme quand je lui demandait de tresser mes cheveux. Attendrissant, c'est le mot. Il était attendrissant. Plus le temps passait, plus je me surprenais à aimer cet homme. J'étais une enfant et dans mon esprit, je me marierais avec lui plus tard.
Dès que je fut en âge de marcher, je l'accompagnais au salon d'opium. Pour moi, me préservant, il me disait que c'était un endroit où les gens venaient se reposer et rêver un peu. Encore aujourd'hui, j'aime à penser cela. Curieuse, je le regardais concocter ses mixtures magiques comme il disait. Volontaire, je l'accompagnais aux champs pour apprendre à reconnaître le pavot qu'il nous fallait et, minutieuse, j'apprenais à en extraire juste la partie qu'il fallait. J'aurais put continuer des années comme ça, à ses côtés, juste nous deux. Nous étions heureux, oui, vraiment heureux. Aujourd'hui, je lui reproche juste de ne pas avoir enseigné ceci : le bonheur ne dure jamais bien longtemps.

J'avais passé à peine dix ans auprès de mon père, quand il me fut arraché. Dix ans de bonheur, dix ans de sourires, dix ans de rires, dix ans. Réduit en poussière, en moins de dix minutes.
Un soir d'hiver comme les autres. Nous avions tenus le salon ouvert plus tard que d'habitude, parce que les clients affluaient particulièrement. Lorsque nous sortîmes dans l'air froid de la nuit enneigée, il était plus de deux heures du matin. Épuisée, je m'étais endormie dans les bras de papa, si réconfortants, si chauds. Dans une douce torpeur, ce fut le soudain contact glacé de la neige sur mon visage qui me réveilla. J'eut à peine le temps d'ouvrir des yeux horrifiés qu'un hurlement de douleur transperça la nuit. Dans l'obscurité, je vis une ombre monstrueuse se jeter sur mon père qui hurla de nouveau. Dans ses cris, je distinguais nettement mon prénom, et je sut qu'il me disait de m'enfuir.
Avec la lâcheté et la peur de mes dix ans, j'obéis. J'arrivais, par je ne sais quel miracle, à retrouver la maison. Je m'y terrais pendant deux jours, sans manger, sans boire. Sans rien faire, excepté me taillader l'avant bras pour me prouver que j'étais encore en vie. Je ne pleurais pas, ma douleur dépassait ce stade.
Après ces deux jours que j'appelle aujourd'hui Le Coma, je retournais au salon, et je m'en occupais comme je le pouvais. Je prétendais que papa était malade à ceux qui demandaient, mais ils oubliaient rapidement sous l'effet de la drogue... Tant et si bien que tous ceux qui connaissaient mon père, l'eurent oublié...

Mon adolescence ne fut pas à l'image des voisines de mon âge. Je travaillais tous les jours au salon et, dès que j'avais un peu de temps libre, je le passais à me prélasser dans l'océan. Je me sentais bien dans l'eau, en flottement, avec rien d'autre que le bruit des vagues. Etant donné que je n'avais presque personne à qui parlait, je passait mes frustrations en fredonnant doucement, puis je me mis carrément à chanter, et cela devint un moyen pour moi de me détendre. Parfois je me surprenais à guetter les navires, me demandant si j'allais rencontrer quelqu'un, et, rêveuse, je chantait de plus belle.
C'est de là, que le surnom de Petite Sirène me fut accordé, en référence au comte d'Andersen j'imagine, ainsi qu'aux légendes marines. Est-ce pour cela que le hommes ne m'approchaient pas ? Avaient-ils peur que je le croque ?

Ma vie n'a pas beaucoup changée ces dernières années. Je tiens toujours le salon d'opium, je passe toujours mon temps libre à nager et chanter. Je crois que je me plaît comme ça. Je ne recherche pas le bonheur, j'ai trop peur de le perdre. Je préfère attendre qu'il me tombe dessus, en attendant, je vis. En toute simplicité.


Toi : ton nom/surnom : Rory.
Depuis combien de temps fais-tu du RPG : 6 ans et quelques.
Ton niveau : Je trouve toujours ce que je fais trop court, ou pas assez joli. Mais étant donné que ça plaît à mes interlocuteurs je pense qu'il n'est pas mal.
Ta disponibilité pour le forum : Internat en semaine, donc 100% là le week-end suivant mon travail (Merci la TL !)
Comment as-tu connu Myrajh ? : Partenariat Aparecium ♥