~ Identité ~
| Nom : Andrick Prénom : Louis Surnom : /
Age : 29 ans Date de naissance : 13 aout
Sexe : Masculin Race : Humain
Orientation sexuelle : Rien-sexuel | |
~ Myrajh ~
Travail à Myrajh : Officiellement prêtre dans l’église de Myrajh, il est responsable de l’organisation en charge de la chasse des vampires.
Depuis combien de temps est-il sur l'île : 5 ans
~ Apparence ~
Physique : L’ironie du sort veut que malgré sa haine envers les vampires, Louis ait typiquement l’air d’un stéréotype du genre. Avec ses cheveux clairs et sa peau d’albâtre, on pourrait le croire sorti d’un livre ou d’un tombeau. Mais non, il sort simplement d’une église. Et du temps dehors, il en a passé. C’est d’ailleurs le soleil qui a décoloré ses cheveux, déjà très blonds, jusqu’à les confondre avec des cheveux de vieux.
Mi-longs, ils retombent sur son visage, les mèches les plus longues lui masquant parfois le visage, qu’il a plutôt anguleux. Louis n’a pas de traits doux, mais des joues maigres, une face bien marquée pour son âge. C’est d’autant plus marquant que son visage exprime rarement la joie, mais plus souvent l’indifférence ou la colère. Il faut dire qu’il sait avoir un air effrayant, et que ses yeux appuient parfaitement ses expressions sévères. Les deux billes d’océan, d’une couleur oscillant entre le cyan et l’outremer selon le temps et l’humeur, ont tendance à intimider ses interlocuteurs. Ne parlons pas des enfants de Myrajh qui vont se cacher dans les jupons de leurs mères lorsque le prêtre sort faire la messe.
Style vestimentaire : La soutane est son principal vêtement. Lorsqu’il n’est pas en tenue de travail, Louis porte des chemises vieillies et jaunies par le temps, et des morceaux de tissus informes qui lui servent de pantalon.
Signe particulier : Louis n’a aucun tatouage ni piercing, mais ses cheveux pâles et sa soutane suffisent à le repérer dans une foule. Il ne se sépare jamais de sa croix qu’il porte fidèlement autour du cou.
~ Psychologie ~
Caractère : S’il prêche la bonne parole sous tous les toits, Louis n’est pas pour autant quelqu’un d’intègre. Il a ses principes, qui ne sont pas forcément les même que ceux de l’église. A première vue, c'est quelqu'un de droit. Il aime les règlements, aime les respecter, aime faire des prières et dit aimer son prochain.
En réalité, depuis qu'il est devenu chef des chasseurs de vampires, il a perdu quelque peu ses illusions concernant la religion, et préfère se consacrer corps et âme à la chasse de ceux qu'il nomme "démons". Malgré ses airs paisibles, Louis a un fort et sale caractère. Il sait se faire entendre, sait se faire écouter, respecter et en imposer, sans jamais pour autant céder à la colère vive. C'est quelqu'un de calme dans ses actions et ses propos, calme malgré la violence intérieure qui l'habite. Calme... sauf avec ses proches.
Comme beaucoup, Louis se révèle être une personne totalement différente avec les gens qu'il connaît bien. Du meneur de chasseurs froid et distant, il devient une boule d'énergie, et parfois même de bonne humeur. Pour autant, ce n'est pas souvent qu'on le voit sourire, encore moins qu'on le voit franchement rire. Louis a tendance à semble austère, voir carrément déprimant. A croire que les vampires lui ont définitivement volé sa joie de vivre. Les sourires qu'on lui connaît sont ceux de la victoire, lorsqu'il ôte la vie à un vampire, ou qu'on lui rapporte des nouvelles positives d'une mission entreprise.
Faut-il préciser que pour ces bêtes-là, il n'a aucun scrupules à faire entorse à la bible et aux commandements les plus sacrés? Tuer n'est pas un pêché, car c'est tuer pour le bien de l'humanité. C'est tuer des tueurs. Et s'il faut, pour gagner la guerre, convaincre des fidèles venus là trouver la paix, mentir, voler, sacrifier quelques innocents, c'est un prix qu'il est prêt à payer sans hésitation.
Aime : L'église, la messe, les missions accomplies. Grosso-modo, la vie de Louis tourne autour de ses chasses et de l'église, et c'est ce qu'il aime. Il apprécie aussi la ville de Myrajh, et l'ambiance particulière qui y règne, bien différente de celle de sa France natale. Enfin, il ne rechign pas à aller boire un verre de temps en temps, et à profiter de la vie comme tout bon citadin de Myrajh qui se respecte.
Aime pas : Les réglementations trop strictes, dans la Bible ou ailleurs. Les vampires. Les traitres.
Loisirs : Tuer du vampire en masse, faire la messe.
Talents : Tuer du... mener un groupe de chasseurs.
~ Sociabilité ~
Famille : Sa famille est restée en France, il n'a plus de contacts depuis son arrivée à Myrajh
Amis : Ses amis sont ses collègues les plus proches et les plus dévoués.
Collègues : Tous les chasseurs de vampires.
Ennemis : Tous les vampires
Amour :/
~ Histoire ~
Je ne doute pas que ma vie d’avant n’intéresse personne dans l’assemblée, à part peut-être ceux qui me voudraient du mal. A ceux-là, je répondrais que pour me blesser, nul besoin de connaître ma vie antérieure. Etre l’une de ces créatures suffit largement.
Mais je vais tout de même vous dire brièvement qui je suis, avant d’en venir aux faits. Vous me connaissez déjà comme le curé de Myrajh. J’ai été envoyé par l’église pour remettre le culte au goût du jour sur l’île, dont l’église avait été abandonnée après la mort de l’ancien curé, il y a de ça un bon paquet d’années. Je vous suis reconnaissant de m’avoir accepté parmi vous et de vous être tournés vers le culte catholique, la voie de la sagesse et de la vérité.
Que je vous le dise honnêtement, l’église ne m’a pas envoyé ici comme récompense à mes actes de bravoure. Sur le vieux continent, on parle de Myrajh comme d’une île maudite, aussi imaginaire que les créatures fantastiques des océans. A leurs yeux, l’île est un purgatoire. C’est l’enfer sur terre, une abomination qu’il vaut mieux oublier. Et pourtant, ils ont l’espoir de la civiliser, de la convertir au bien, comme d’autres fous ont l’espoir de dresser la foudre ou les démons. J’ai été envoyé parmi vous parce que mon père, duc Français, a eu de sérieux problèmes avec l’église, des problèmes d’argent et de mariages non honorés. C’est mon père lui-même qui m’a poussé à accéder aux ordres, lorsque ses termes étaient meilleurs avec l’évêché. Et je lui en suis reconnaissant, je vous l’assure.
Mais revenons-en aux faits. Si je vous ai raconté ça, c’est pour vous parler de ma rencontre avec les démons. J’ai embarqué sur un navire de l’église, en direction d’ici. N’allez pas vous imaginer un bateau en forme d’église avec une grande nef pour la messe. C’était un navire marchand, commerçant pour le compte du diocèse. Et ramenant quelques dizaines d’hommes pour le nouveau monde. C’était la toute première fois que je quittais la terre, et j’en étais excité. Quelque part, la vie de ces navigateurs des océans m’attirait. Un peu d’appréhension, oui, mais surtout de l’enthousiasme, malgré tout le mal qu’on m’avait dit de ma prochaine étape.
Les premières semaines se passèrent sans encombre. Rapidement, l’océan devint monotone, tout comme la nourriture à bord. Je regardais les marins jouer leur petite paye, sans trop m’approcher de ces perversions de l’esprit. Nous avons connu quelques tempêtes, des soucis de mât, de gouvernail, quelques hommes passèrent à trépas de maladies inconnues. Je priais pour leurs âmes, et nous les déposions à la mer. Hors de question de conserver un cadavre pour une durée de traversée encore indéterminée, étant donné les risques sanitaires que l’on pouvait encourir.
Mais tout cela n’était qu’ordinaire. N’importe quel marin ayant déjà pris la mer doit connaître ces aventures de route.
Et puis vint cette nuit. Le 29 aout. Il y a pile cinq ans. Cette date est marquée dans mon esprit, comme un mauvais anniversaire. Nous étions alors très proches de Myrajh, ma destination, et les hommes s’apprêtaient à changer de cap pour aviser l’île. Et d’un coup, par le nord, un bâtiment est apparu. Un immense bâtiment de bois noir, comme dans les légendes. Et un pavillon rouge, tout rouge, comme le sang que font couler les attaques de pirates. Le Holy John n’était pas un navire de guerre, mais il était équipé d’une double rangée de canons. Les dangers de la mer sont trop nombreux pour qu’on n’en fasse rien. L’alarme a retenti sur le bateau, les hommes ont hurlé, nous avons tous, bien que mal, pris un poste. L’autre avait déjà commencé à attaquer. Ils n’ont pas mis longtemps à aborder notre navire, débarquant par dizaines avec ce sourire sadique aux lèvres. Ils se sont jetés sur nos hommes.
Et le carnage commença. Là où d’authentiques pirates auraient simplement tué toute âme qui vive pour s’emparer des richesses ou du navire, ils prirent les hommes, et les égorgèrent à main nue. Le sang se mit à couler. Je partis me cacher derrière une porte menant aux cales, terrifié par la mort. Et puis j’ai remarqué l’impossible. Ce n’était pas des hommes. Ils ne les égorgeaient pas à mains nues. Ils leur édentaient la gorge, et s’abreuvaient de leur sang. Ce n’étaient pas des hommes. C’était des démons. Nos richesses ne les intéressaient pas. C’est notre sang qu’ils voulaient. C’est nos vies. Ils pillaient en pleine mer pour tuer en toute discrétion, sans que personne ne s’aperçoive de rien.
J’ai retenu ma respiration, caché derrière la porte en bois que j’ai agrippée comme une porte de sauvetage. J’ai prié en silence en les regardant de loin, horrifié. Ils riaient en cœur, et dansaient parmi les corps des hommes qui tombaient, les uns après les autres. Et lorsque leurs rires dépassèrent les cris des marins, lorsqu’on n’entendit plus rien d’autre que leur allégresse, ils se sont réunis. Ils ont jeté de l’alcool et ont mit le feu au bateau, avant de retourner sur leur vaisseau maudit.
Je ne sais pas par quel miracle j’ai survécu à ce massacre. Je pense que c’était dans le but que je puisse témoigner. Que je puisse monter une armée, les descendre les uns après les autres. Je dois ma vie à notre père, comme je la dois à mon silence.
Le lendemain matin, des pêcheurs me remontaient sur leur bateau. J’avais passé la nuit accroché à un tonneau vide, m’agrippant tant bien que mal à la vie. Ils venaient de Myrajh, dont nous étions en définitive plus proches que ce que je croyais. Ils m’y ont ramené, sain et sauf.
Ce qui nous mène à maintenant. Certains d’entre vous sont nouveaux, d’autres me connaissent déjà bien. Depuis cinq ans, je m’occupe de faire tourner la paroisse, mais surtout de recruter de nouveaux chasseurs. Vous l’avez compris, c’est aux vampires que je fais allusion. A tous ces corps retrouvés avec deux traces bien marquées de canines. Ce ne sont pas des hommes qui ont fait ça. Ce sont des monstres. Des démons. Des cré atures diaboliques. Il va de notre salut de les chasser.
~ Hors Rpg ~
Toi : ton nom/surnom : Haha
Depuis combien de temps fais-tu du RPG : Pfiouh… si j’savais !
Ton niveau : A+
Ta disponibilité pour le forum : On m’voit. On m’voit pas. On m’voit pas. On m’voit. On m’voit un peu. On m’voit pas.
Comment as-tu connu Myrajh ? : J’ai eu un rêve prémonitoire ‘_’