~ Identité ~
| Nom : Tawdoch Prénom : Acanthe Surnom : Le sorcier, l’autre timbré, le cornu,…
Age : 32 ans Date de naissance : 18 aout
Sexe : Masculin Race : Humain
Orientation sexuelle : Pas vraiment définie. | |
~ Myrajh ~
Travail à Myrajh : Sorcier, il fait aussi un peu de médecine, la cuisine, les rituels sacrés, les incantations, le ménage, le repassage […].
Depuis combien de temps est-il sur l'île : 2 ans
~ Apparence ~
Physique : Contrairement à ses charlatans de concurrents, Acanthe cultive son image et soigne son apparence. En général, on ne prend pas cinq minutes à déduire que le sorcier par ici, c’est lui. Il faut dire qu’avec les deux cornes de bouc qu’il porte sur la tête, il n’est pas difficile de deviner qu’il n’est pas un homme ordinaire. Elles n’ont pas poussé sur sa tête suite à un mauvais enchantement, comme il aime à le faire penser, mais sont en fait un habile casque qu’il met dès son réveil, et dont il dissimule la monture dans ses cheveux qu’il porte exprès longs. D’un blond délavé et d’une longueur indéfinissable, ils lui donnent rapidement une allure de pouilleux s’il ne les brosse pas impeccablement (et croyez-moi, ça n’arrive pas tous les quatre matins.)
Acanthe a le teint suffisamment halé pour ne pas passer pour un marin d’eau douce. Pourtant, la mer il l’évite tant que possible. Mais c’est qu’à force d’arpenter la petite île à la recherche d’herbes et de trésors de sorcier, sa peau en prend pour son grade.
Son œil est toujours dissimulé sous une couche de charbon, histoire de se donner l’air mystérieux. Et s’il sourit, c’est d’avantage par sadisme que par sympathie. Acanthe n’aime pas qu’on ait une image sympathique de lui. Il se veut craint, troublant, voir terrifiant. Plutôt grand, il n’hésite pas à chausser quand même des chaussures à talons pour se la jouer encore plus hautain. Et si ça ne suffit pas, il exhibe ses nombreuses cicatrices de guerre.
Style vestimentaire : Du noir, toujours du noir. Au pire, Acanthe peut s’autoriser le brun ou le bleu outremer quand il est de bonne humeur. C’est que voyez-vous, un sorcier habillé en blanc, ça n’est pas crédible. Parce que lui, il n’est pas mage blanc, il fait des sorts et des incantations. Acanthe privilégie les vêtements près du corps et ceux qui dévoilent parfois son torse plein de cicatrices. Il a également un faible pour les laçages et les lanières qu’il ressort à toutes les sauces. En gros, si Acanthe vivait aujourd’hui, il aurait l’air d’un gothique raté.
Signe particulier : Les cicatrices qu’il aime montrer, pour avoir l’air vaillant. La plupart ne sont en fait que des plaies à cause d’incantations ou de potions ratées, ou encore des coupures volontaires pour prélever de son sang, qui se sont infectées. Mais il aime jouer au fort, et prétendre qu’il s’est fait attaquer par des dragons ou des serpents de mer. Il a un tatouage sur son torse, reprenant le dessin de ses côtes avec des fioritures tribales. D’après lui, c’est une rune de protection. Dans son dos, ce sont ses vertèbres qui sont redessinées dans le même esprit. Celui-ci servirait à évacuer le mauvais esprit. Mais avec toutes les choses qu’Acanthe raconte, c’est difficile de prendre ça au sérieux.
~ Psychologie ~
Caractère : Vous voyez les gamins agaçants qui veulent sans cesse se faire remarquer ? Eh bien c’était Acanthe, il y a quelques années, et autant dire qu’il n’a pas tellement changé. Pour la plupart des gens normaux, le sorcier est énervant parce qu’il déborde d’énergie, et en dépense la plupart à tenter de sembler paranormal. Parce de prime abord, le sorcier serait quelqu’un d’à peu près normal. Seulement être normal, ça ne lui plait pas tellement, et ça ne fait pas avancer le commerce. Alors il s’habille en noir, parle mystérieusement (on évite quand même les rébus et les énigmes), et se vante bien plus qu’il ne le devrait.
Acanthe est donc bavard lorsqu’il s’agit de faire mousser sa petite réputation. Lorsque la conversation devient plus personnelle, c’est motus et bouche cousue, ou alors gros mensonges sur gros mensonges. Disons-le tout de suite, le sorcier n’a absolument pas peur de raconter les pires âneries à son sujet, et sait le faire avec un sérieux que tous les malfrats lui envieraient. Il faut dire aussi que la mine sérieuse est celle qui sied le mieux à son apparence mystique, et que du coup, il est plus ou moins habitué à tirer la tronche en permanence. Et puis pour vendre avec conviction une purée de fougères en promettant qu’elle soigne les mycoses et les problèmes de couple, mieux vaut avoir une bonne jauge de conviction. Ceci dit, si vous arrivez à lui faire quitter sa carapace commerciale, l’Acanthe devient beaucoup plus souriant, voir moqueur, et finalement encore plus énervant.
Aime : Se vanter, déjà. Acanthe aime la magie, et inutile de préciser de quel côté de la force il préfère se diriger. Il aime réussir ses potions, en inventer des nouvelles, et arpenter l’île à la recherche d’ingrédients incongrus. Acanthe aime le voyage, et Myrajh n’est pas sa première demeure. Par contre, il n’aime pas beaucoup l’eau, ce qui est embêtant pour voyager.
Aime pas : L’eau, tout particulièrement. Il n’aime pas qu’on vienne lui demander de soigner des verrues et de ressusciter les morts. Et qu’on l’ennuie aussi. Les petits vieux qui viennent lui raconter la vie de leurs varices, ça lui donne des envies de meurtre. D’ailleurs, il se pourrait qu’il se soit déjà trompé de potions et qu’il leur ait malencontreusement filé du poison.
Loisirs : La magie. Préparer de nouvelles potions, tester de nouveaux trucs. Mentir aux gens, aussi, en dernier recours.
Talents : La magie (oui, encore, sa vie deviendrait presque répétitive à s’ennuyer). Le poison, art dans lequel il s’est spécialisé.
~ Sociabilité ~
Famille : Dans un bocal, derrière les grimoires d’herbologie.
Amis : Ceux qui ne reviennent pas se plaindre du non-fonctionnement d’une potion, et ceux qui lui sont clients fidèles sont ses amis.
Collègues :Mister Paillettes
Ennemis : Dans un boca…. Non, pas encore.
Amour : Dans un… Non, il n’y en a qu’une dans un bocal.
~ Histoire ~
On raconte bien plus de choses sur Acanthe qu’il n’en dit lui-même. Il faut dire que sur sa vie réelle, le sorcier reste assez discret. En revanche, il adore raconter des anecdotes héroïques qui ont toujours l’air trop grosses pour avoir réellement existé.
Il vous racontera qu’il a bravé vents et marées. Que mille fois il s’est fait attaquer par des truands, et qu’il les a tués d’un puissant coup de foudre. Que ses incantations font tomber la colère des dieux, et que ceux-ci s’adressent à lui dans son sommeil pour le prévenir. Qu’il sait parler aux morts, aux vivants, qu’il connait la météo et qu’il a le pouvoir de la modifier.
En réalité, sa vie n’a rien de palpitant si on ôte toutes les expériences qu’il s’est inventé. Il se pourrait même qu’il n’ait tué personne de ses propres mains (en revanche, ses poisons ne sont pas inoffensifs). Acanthe est avant tout un grand rêveur et un grand vantard. Depuis son enfance, dans le royaume d’Angleterre, il rêve d’un destin exceptionnel. Ses ambitions sont allées de roi d’Angleterre à marchand de sabots, en passant par commodore et bête de cirque. Seulement, il n’avait pas les pistons nécessaires pour passer à la tête du pays, pas les compétences pour fabriquer des bottes, et trop peur de l’eau pour envisager de passer sa vie dessus.
La sorcellerie est venue par hasard, comme à peu près tout dans sa vie. Son père, Roger, était charpentier et sa mère simplement mère, comme la plupart des femmes. Mais un ami de longue date de Roger était, lui, spécialisé dans les incantations. Lorsque vint l’âge pour Acanthe de se former, au début de son adolescence, il le harcela pour apprendre son métier. C’est que mettre des bougies en cercle et réciter des trucs en latin, ça en jetait quand même plus que de couper du bois pour faire des toitures et poser des tuiles dessus.
Distrait dans beaucoup de disciplines, Acanthe se révéla être brillant en magie et potions. Très rapidement, il décida que ça serait ça, son destin exceptionnel. Il serait un grand sorcier, inventerai plein de nouvelles décoctions, et deviendrait très puissant et très reconnu. Forcément, cela l’incita à travailler autrement plus dur que lorsqu’il s’imaginait roi d’Angleterre. Ses après-midi de libre se résumèrent bientôt à aller faire des cueillettes et tester différentes potions. Lorsqu’elles étaient douteuses, il les testait sur les moutons du voisinage ou sur ses amis d’enfance. Lui ne buvait que les breuvages surs, à base de plantes reconnues et d’ingrédients pas trop douteux. « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort » aurait pu être une phrase à son image, sauf que n’ayant aucune envie de mourir, il évita ce qui risquait de le tuer.
Petit à petit, Judson, son maître, lui donna des responsabilités plus importantes. Il eut le droit de tenir la boutique, une petite échoppe camouflée derrière une boulangerie pour ne pas se faire remarquer car la magie et la sorcellerie étaient proscrites. Et pas beaucoup plus tard, il eut le droit de préparer lui-même les potions un peu particulières que les clients venaient demander, et de les conseiller.
Contrairement à ce qu’Acanthe vous racontera, il n’a pas perdu son œil en se battant avec un homme ramené d’entre les morts. Il l’a perdu parce qu’il s’est envoyé de l’acide gastrique de bélier dans l’œil en préparant un remède contre la toux, qu’il a tenté de le désinfecter avec une potion de son cru, et qu’il a aggravé la chose jusqu’à avoir le quart du visage putréfié et enflé. Acanthe s’est lui-même enlevé l’œil lorsque les choses ont mal tourné. Depuis, sa cavité orbitaire gauche est vide et grossièrement recousue, et il masque le trou par un cache-œil en cuir. C’est pour se venger du dit-bélier déjà mort qu’il a pris les cornes d’un autre en guise de couvre tête, même s’il vous inventera là aussi une histoire de son cru.
Lorsqu’Acanthe atteint la majorité, son enseignement touchait à sa fin. Il était devenu suffisamment autonome en sorcellerie pour faire ses propres potions, reconnaître les plantes bénéfiques et médicinales, les oiseaux venimeux rouges, jaunes et pourpres et les champignons hallucinogènes. Londres n’était pas devenue plus amicale avec les sorciers, au contraire. Un ami de Judson s’était encore fait arrêter. Alors il décida de partir, prendre le large et aller voir ce que le monde lui réservait. Londres était déjà bien assez bourrée de sorciers et de charlatans.
Acanthe n’est à Myrajh que depuis deux ans. Avant celle-ci, il a fait une bonne douzaine d’îles. Généralement, il n’en est pas parti de son plein gré. Le sorcier est du genre à se faire des ennemis assez facilement et lorsqu’ils deviennent trop nombreux il préfère lever le camp. Il faut dire qu’une fois parti d’Angleterre, le sorcier décida de se spécialiser dans les poisons. Ils étaient déjà nombreux à faire de la médecine, et lui avait décidé de prendre son propre chemin. Faire du poison mortel tout simplement n’était pas compliqué. Il en connaissait plusieurs recettes depuis ses premiers jours d’apprentissage. Mais ce qui l’intéressait, c’était d’en trouver des remèdes. D’offrir systématiquement avec la potion l’élixir qui soignera, et de jouer avec les remords des gens. Et de varier les effets, de tester la paralysie, la mort lente et l’immédiate, la fausse mort, les semblants de résurrection. Alors forcément, il se forgea des réputations souvent hasardeuses, et parfois franchement mauvaises.
Lorsqu’il n’avait plus de clients, il partait de son île pour aller se faire un nom sur une autre. Ce n’est pas les bateaux qui manquaient dans les petits ports qu’il choisissait. Il n’avait qu’à choisir, fermer boutique et embarquer jusqu’à la prochaine escale. C’est ainsi qu’un bateau de pirates, des anciens clients ayant commandé nombre de potions de confusion, l’emmena un beau matin à Myrajh. La ville était chaotique. A son image. Remplie de malfrats et de marins d’eau douce dans une joyeuse ambiance de baston permanente. De quoi s’assurer une bonne et fidèle clientèle et se forger une nouvelle réputation. Il n’était pas le premier à s’installer ici, mais ça ne lui fit ni chaud ni froid d’apprendre que quelques sorciers exerçaient déjà la profession ici. Au moins, ils pouvaient s’exposer un peu plus que dans les grandes villes. Et une ville comme celle-ci n’a jamais trop d’empoisonneurs.
~ Hors Rpg ~
Toi : ton nom/surnom : Plop
Depuis combien de temps fais-tu du RPG : 1 semén mé jmen sor déjà bi1
Ton niveau : jé di bi1
Ta disponibilité pour le forum : A jamais <3
Comment as-tu connu Myrajh ? : J’ai cliqué sur le lien.