~ Identité ~
| Nom : Wyatt Prénom : Kerwann Surnom : L'exilé
Age : 22 ans Date de naissance : 15 Avril
Sexe : Masculin Race : Vampire
Orientation sexuelle : Hétéro | |
~ Piraterie ~
Nom de pirate : L'exilé
Nom du bateau : Il naviguait sur le Leviatan
Poste sur le bateau : Il était sous-officier
Depuis combien de temps : Pendant 5 ans
~ Apparence ~
Physique : Kerwann est un petit gabari, il mesure 1m75 mais ne pèse que 60 kgs. Il est sec mais ça va de pair avec l'époque puisqu'il est né dans la pauvreté et a surtout dû voler pour manger. Avec des cheveux roux, il a de la chance de ne pas être pâle comme une voile de la marine royale, au contraire, il est bronzé à force de passer ses journées en mer sous le soleil ardent à guetter le moindre bateau abordable ou le moindre îlot à sa portée.
Il se coupe lui-même les cheveux et ne prête pas attention à son apparence. Il a un visage qui n'inspire pas forcément la sympathie même s'il n'est pas méchant pour autant.
Il n'a aucune malformation.
Style vestimentaire : Au début, il ne portait que des haillons. Pantalon trop court pour lui, sale, de couleur foncé, rapiécé mais encore troué avec une sorte de veste trouvée dans un sac poubelle au détour d'une ruelle malfamée. Ses chaussures étaient usées et mal lacées, il n'avait pas un sou en poche et ne vivait que de ce qu'il trouvait.
Depuis son embarquement et ses nouvelles fonctions, il a arpenté de nombreux villages pour trouver son bonheur et s'est permit d'investir quelques pièces d'or dans une ténébreuse chemise noire en tissu soyeux de l'époque. Préférant les couleurs sombres, il se pavane dans un pantalon noir également, dont le bas se perd derrière des bottes montantes. Une veste sans manche apposée sur sa chemise, avec de précieux boutons en argent finit sa garde robe. Il n'est pas coquet mais tient à ses vêtements.
Pantalon :
LienManteau :
Lien (descendre la page)Bottes :
LienChemise :
LienSigne particulier : A part cette splendide trace de morsure en bas de son cou qu'il masque comme il peut avec sa chemise noire, Kerwann n'a pas de signe qui pourrait le rendre particulier. Il n'aime pas se faire remarquer inutilement et va tout faire pour rester discret alors la prudence est de mise.
~ Psychologie ~
Caractère : Kerwann n'est pas farouche comme bonhomme. Il est aussi à l'aise avec les hommes qu'avec les femmes et ne recule devant rien pour atteindre son objectif. Il est impatient et ambitieux, prêt à tout pour monter en grade lorsqu'il était encore en course sur le Leviatan. Il n'a pas de remord pour être violent et ne voit pas d'inconvénients à tabasser un couple de jeunes, vieux, riches, pauvres pour leur voler tout ce qui est revendable.
Ingrat, il conserve toutes ses parts de trésor sur une archipel différente de celle de Myrajh qu'il a visité pendant plusieurs pillages. Personne ne connait le lieux de sa grotte personnelle et s'il trouve quelqu'un à rôder dans les environs, il serait prêt à user de coups de canons pour s'en défaire.
Il était très terre à terre avant de devenir vampire. Pour lui, ils n'existaient pas, il en était persuadé, tout comme les loups garous, les sorcières... Ce ne sont que des mensonges. Pourtant, il va bien falloir qu'il accepte sa condition s'il veut 'vivre'. Il ne se rappelle pas avoir bu du sang comme c'était indiqué dans les contes pour enfants, mais il ne peut pas nier que ses dents ont poussé et qu'il a adoré 'dévorer' ce mousse inutile. Il va avoir du mal à se faire à l'idée mais apprécie déjà les effets positifs qu'il ressent depuis sa transformation. Il se sent plus rapide, plus fort, plus agile.
Il ne craint pas la solitude et la trouve même assez arrangeant quand il est coutume de se faire discret. Il se sent vite en manque de flots et de pillages dès qu'il n'est plus en mer.
Aime : Le rhum, la mer, les bateaux, les trésors, le sang.
Aime pas : L'île Myrajh, les femmes, les chasseurs, les mutins, les capitaines tyranniques.
Loisir(s) : S'il ne devait faire qu'une chose, il partirait en mer sur un bateau dont il est seul maître à bord et pourfendrait les océans jusqu'à plus soif. Il ne reviendrait jamais.
Talent(s) : Entre autres toutes les nouvelles facultés liés à sa nouvelle condition (force physique, sens développés, vitesse...), Kerwann est difficilement égalable en espionnage. Il a passé de nombreuses années de son adolescence à arpenter les moindres recoins de l'île pour s'y cacher et surprendre quelques citadins trop bourgeois pour leur dérober leur butin. Il a apprit à se faufiler et à écouter les conversations pour choisir le moment opportun à son attaque.
~ Sociabilité ~
Famille : Il en est totalement dépourvu puisque sa mère (Rosa) est morte en le mettant au monde. Les conditions d'accouchement à l'époque étant loin d'être celles d'aujourd'hui, elle a fait une hémorragie et est morte dans des souffrances atroces.
Quant à son Père, peut-être qu'il est en vie, peut-être pas. Il ne le connait pas, n'a jamais entendu parlé de lui et n'a jamais posé de questions sur lui. Peut-être que les femmes du bordel le connaisse mais quoiqu'il en soit, étant devenu vampire désormais, il ne va que très peu se lier aux gens.
Amis : Il n'en a aucun. Il supportait la plupart de ses collègues de travail sur le Leviatan mais après cette mutinerie contre lui pour l'évincer du bateau, il a radicalement changé d'avis.
Collègues : Il n'en a plus désormais. Il est solitaire et indépendant.
Ennemis : On ne peut les compter. Il ne s'en connait encore que peu puisqu'il vient d'entrer dans sa nouvelle vie mais ils ne tarderont à pointer le bout de leur nez, avec leurs haches et leurs torches.
Amour : Il a cru aimé cette femme dont il ne connait pas le nom et qui la rendu immortel mais après un cadeau empoisonné, il la trouvé beaucoup moins resplendissante qu'elle n'était.
~ Histoire ~
Ne t'en fais pas, tu ne sentiras rien...Ce sont les derniers mots que j'ai entendu avant de sombrer dans... ma nouvelle 'vie'. Mais j'ai bien d'autres choses à vous narrer avant ça. Je n'ai pas la connaissance ni la sagesse de certains de mes collègues qui me dépassent de plusieurs années, mais ma vie n'a pas été un long fleuve tranquille. Il m'est arrivé des tas de problèmes et à l'heure où je vous parle, je suis dans la soute d'un bateau... un bateau qui m'a porté par vagues et marées, au gré du vent, au-delà des contrées les plus lointaines, m'apprenant à aimer la mer plus que tout, et s'apprêtant à m'abandonner sur une plage dans une de ces nombreuses îles perdues qui bordent le Pacifique. J'ai pas le droit de voir où je vais, c'est sûrement mieux ainsi.
J'ai rien qu'une vieille pipe usée et ce journal de bord pour vous conter ce qui m'est arrivé. C'est peut-être un adieu que j'écris. Peut-être pas. Qui vivra verra.
Quoiqu'il en soit, laissez-moi le temps de vous dire qui je suis, vu la vitesse à laquelle va le bateau, j'ai quelques lieux devant moi pour vous raconter mon existence.
Je suis né sur l'île de Myrajh, et déjà là, ce fut un vrai calvaire...
Mais... fichtre ! Rosa ? Rosa ?C'était trop tard, il n'y avait plus grand chose à faire pour la donzelle, hélas -ma mère en l'occurrence-. Elle venait tout juste d'accoucher, me mettant au monde dans un contexte des plus archaïques. Elle a tout fait toute seule, sans demander l'aide de personne. Une serviette chaude, un peu d'eau et des cris, de la souffrance, et me voilà pondu sur le sol sale et froid, respirant la vie tout en prenant celle de ma génitrice. L'homme qui jure tout en criant un prénom, c'est le patron du bordel. Parce que oui... ma mère, c'était une prostituée. Quoi d'autre ? A Myrajh, les femmes sont des putes ou des esclaves... j'ai mis longtemps à comprendre la différence.
Je peux pas dire que j'ai été mal reçu dans ce bordel plutôt célèbre de l'île. Les femmes ont prit bien soin de moi, m'apprenant à parler, manger, marcher, et tout ce qui était nécessaire à ma survie mais j'avais pas le droit de sortir. Une femme non mariée et avec un enfant se serait faîte lapider sur la place publique, alors j'étais un intrus.
Mon Père ? Un pirate sûrement qui avait dû se soulager sur une des damoiselles qui se présentaient à lui, histoire de reprendre la mer plus léger et de partir vers de nouveaux horizons. Il n'était peut-être même pas au courant de mon existence. Il ne m'a pas manqué, enfin je ne pense pas. J'ai grandi dans un monde de phéromones et de sexe gratuit et violent. J'ai vu des choses que j'aurais pas dû voir et je profitais de la sombre clarté de la nuit pour m'échapper de cette maison close purulente qui respirait la maladie à des kilomètres. J'allais où ? Sur le port bien sûr.
Les effluves des vagues qui s'écrasent contre les pierres usées du ponton me bercent étrangement. Je suis passionné par les bateaux, je rêve de monter sur l'un d'entre eux mais je n'ai que 10 ans, personne ne voudra de moi. Je dois être patient, encore et encore... Un jour, mon tour viendra. En attendant, je me fais les poches comme je peux, volant quelques pommes sur les étalages trop visibles des échoppes de marchands, usant du moindre prétexte pour déclencher des bagarres avec de vils brigands de mon âge. J'ai visité l'île des centaines de fois depuis que je suis né, je la connais presque par coeur même si certains endroits restent assez inaccessibles. Elle est petite... sympathique mais petite.
Quelques années plus tard et me voilà devenu un fier gredin. Je suis pauvre, mes vêtements rapiécés et trop petits étalent tout de suite ma situation aux différents passants mais lorsque qu'ils me jettent des pièces par pitié, ils reçoivent plus d'une douzaine de jurons malsains et malpolis appris au long des séjours sous les lits usés des charmeuses du bordel.
Je ne me suis pas attaché aux personnes qui ont pimenté mon existence. Je suis toujours le bienvenu au bordel mais en tant que client cette fois-çi. Je dois me faire passer pour l'un de ces malotrus afin de ne pas attirer l'attention mais je n'ai jamais touché une de ces femmes. Je ne les apprécie pas, je ne leur suis pas reconnaissant mais elles ne me dérange pas et c'est là tout l'intérêt pour elles. Je ne fais rien que tirer plusieurs bouffées sur ma pipe pendant qu'elles prennent du temps pour elles. Je ne paye pas la plupart d'entre elles. Elles me considèrent comme leur enfant... tant que ça dure.
Là, j'ai mon sac à dos sur les épaules, je suis sur le ponton du port et je vois un fier navire au large, plutôt joliment caché derrière les larges falaises qui bordent le port. Je suis sûre que c'est un bateau de pirates. Il faut que j'aille me renseigner. Je vais tout de suite dans un des bars, ramassis de pirates en tout genre. Je ne tarde pas à trouver l'homme qu'il me faut, qui me demande si je veux embarquer tout de suite sur le Leviatan. J'accepte aussitôt, n'ayant aucune crainte. J'ai ça dans le sang, j'en suis persuadé.
La première année fut éprouvante. J'ai débuté en bas de l'échelle et être mousse, c'est pas de tout repos. Je dormais très peu, travaillais trop et était payé uniquement lorsqu'il restait quelque chose d'inintéressant du pillage précédent. Heureusement que j'avais appris à voler.
Entre laver le ponton à longueur de journée, préparer la nourriture ou m'occuper des tâches que personne ne voulait, j'apprenais. J'épiais les officiers et le capitaine dès que je le pouvais. Il ne m'avait jamais adressé la parole mais je le connaissais par coeur. Arrogant, sournois, agressif et terrifiant. Digne d'un capitaine. Les pillages furent nombreux et ce fut pendant l'un d'entre eux que je reçu la place que je méritais. 'Abandonné' sur le bateau pendant que les bouffons du capitaine allaient se régaler sur une frégate laissée là sûrement pas par hasard, j'avais juste à surveiller patiemment. Les bateaux de la marine royale sont très reconnaissables avec leurs couleurs criardes et leurs grandes voiles trop propres pour avoir accusé plusieurs tempêtes. J'ai usé de toute ma force pulmonaire ce jour là pour indiquer au Capitaine et à ses sbires de remonter sur le navire avant de finir pendus.
Depuis ce jour, je suis officier. C'est moi désormais qui ordonne aux mousses de me laver tel endroit et franchement, j'adore ça. J'ai participé à de nombreux pillages, récoltant des trésors inestimables pour certains et revendables pour d'autres, m'accordant le plaisir d'améliorer ma garde robe. A bord du Leviatan, j'en ai visité des mers, arpenté des falaises, essuyé des tempêtes coriaces et éphémères et puis, j'ai vu tellement de pays que je me sens libre comme l'air. J'aime ma vie.
Tout changea lorsqu'on accosta une nouvelle fois sur l'île Myrajh... je ne sais pas trop si je dois être empli de gratitude ou de haine pour cette ville qui change radicalement ma vie à chaque fois que j'y fais un saut.
La soirée se passait bien tranquillement, rhum sur rhum, j'écoutais les blagues salaces entrecoupées par des chansons plus que connues des différents matelots qui siégeaient dans ce bar, quand elle arriva.
Divine, étincelante et ténébreuse à la fois, elle était attirante. J'ai tout de suite été vers elle, pensant irrémédiablement au sexe en sa compagnie alors que j'étais novice dans ce domaine. Ce fut étrange. Violent, brutal, et tellement jouissif en même temps que j'en redemandais, encore et encore, m'épuisant à la tâche, profitant de ce jour de repos pour m'adonner à ce nouveau plaisir charnel.
Mais je n'ai rien vu venir. Ce fut elle qui prononça ces mots.
Ne t'en fais, tu ne sentiras rien...Mais elle mentait. La douleur fut pire qu'un poison. J'eut littéralement l'impression qu'on me tranchait un membre au fer rouge, sans aucune autre anesthésie qu'un peu de grog dans les veines. Mon cou était en feu et je sentais du sang affluer de ma gorge pour ressortir par ma bouche, suivant les mouvements de ma tête pour s'étendre sur l'oreiller. Après quelques secondes atroces, j'ai sombré dans un noir total. Je ne me rappelle pas bien ce qui s'est passé. Quoiqu'il en soit, je me suis réveillé en vie. Je me sentais tellement mal dans ma peau que j'ai vomi triples boyaux, régurgitant rhum, sang, et plusieurs repas de la veille. La douleur était toujours là, lancinante, mais cautérisée. Bizarrement, j'avais l'impression d'avoir dormi pendant des jours. Mon teint était livide, et le contraste avec le rouge vif qui saillait mon menton de toute part était quasi cauchemardesque, mes yeux aussi semblaient différents, plus sombres, c'était sûrement la gueule de bois. Pourtant cette morsure impressionnante dans mon cou, c'était pas du pipeau.
Un Vampire ? Non, quelle hérésie que ça ! Ce ne sont que des balivernes ! Des comptes pour envoyer les enfants au lit lorsqu'ils ne veulent pas dormir... n'est-ce pas ?
Rhabillé, patraque et inquiet, j'ai rejoins mon bateau qui n'avait pas encore levé l'ancre. Je fus houspillé par mon Capitaine et pendant qu'il hurlait sur moi comme un blizzard sur la plus haute voile du bateau, je ne pouvais pas m'empêcher de me concentrer sur cette veine saillante qui hurlait à son cou. Merde alors, dans quel pétrin je me retrouve là. Les jours vont être longs. J'ai tenté d'y résister, autant que je pouvais, mais c'était plus fort que moi. Plus je mangeais et plus mon ventre criait famine. Plus je tournais les yeux et plus ces veines s'affirmaient devant moi, m'appelant comme si je les délivrerais d'un étau trop serré.
Evidemment, j'ai craqué.
Il était mousse, je ne le connaissais pas plus que ça. Je m'en fichais de sa vie. Je lui ai quand même demandé pardon avant de lui arracher la gorge avec mes dents, qui avaient poussé entre temps, elles étaient d'ailleurs de plus en plus dures à cacher. Le sang chaud a jaillit sur mes lèvres, dans ma bouche, sur mon menton, aspergeant mon t-shirt d'un liquide si précieux et si délicieux. C'était ça, j'avais bel et bien envie de ça. Quelle délivrance.
Hélas, j'ai pas été assez discret, et me voilà banni. Considéré comme un monstre aux yeux de tout mon équipage, j'ai tenté de plaidé la faute, tentant de sauver ma peau par la même occasion. Moi-même, je ne croyais pas aux vampires, persuadé que la femme du bar m'avait drogué pour me rendre dans cet état mais il fallait avouer qu'après avoir déchiqueté ce mousse, je me sentais en pleine forme. Mes sens étaient en alerte, je me sentais capable de tous les tuer, plus vite que de me sauver. Mais je n'osais pas, n'ayant pas encore assez conscience de mes capacités physiques... bref, et donc me voilà, je suis dans la cale, ballotté par les flots, attendant sagement d'être laissé pour mort sur une île. Pourquoi ils ne m'ont pas tué ? Aucune idée. Peut-être qu'ils ont peur de moi.
Oh... il se passe un truc bizarre. Il y a un certain branle-bas de combat sur le pont. J'ai pas vraiment le droit d'y pointer le bout de mon nez mais y'a quelque chose qui cloche. J'entends les ordres du Capitaine qui m'étaient à l'origine destinés, il demande d'hisser les voiles, et de virer à babord pour essuyer des vagues qui semblent devenir menaçantes. Je suis plus que valdingué parmi les barils de poudres et les restes des derniers trésors... même le corps ensanglanté et sans vie du mousse se ballade dans mes pattes lorsque le bateau tangue trop d'un côté. C'est assez glauque mais ça ne me rebiffe pas. Au contraire, cette action me procure une intense sensation de bien-être, je me sens en vie. J'entends des bruits que je ne soupçonnais pas comme les craquements inquiétants qui s’immiscent dans le bateau de la proue à la poupe m'interpellant sur la durée de vie du Leviatan. Il faut que j'en sache plus.
Je ne perds pas de temps et sort de la cale, bousculant sans aucune peine le pauvre matelot attelé à ma surveillance. Je vois les pauvres moussaillons courir dans tous les sens, peinant à observer les ordres du Capitaine perché au-dessus de moi... et j'en comprends bien vite la raison. On a pas vraiment eut le temps de faire beaucoup de chemin depuis notre escale à Myrajh, une tempête nous à propulsé dans la houle, engouffrant le bateau comme une vulgaire caisse de munitions. Il va sombrer. Personne ne semble conscient de ça... suis-je le seul qui puisse voir notre perte ? Je ne mourrais pas de cette façon.
Ignorant les cris d'alerte quant à mon escapade, je cours à corps perdu vers la seule issue possible : la passerelle. Je ne me pose pas de questions et saute à la mer, emportant au passage un baril de poudre qui était trop près du bord. Je ne ressens pas de fatigue, pas de gêne pour nager malgré la tempête, je me sens agile... si je suis devenu un vampire, je n'en vois pour l'instant aucun inconvénient. Je m'accroche au baril et entreprend une brasse régulière pour tenter d'échapper à cette tempête qui fonce droit sur le bateau qui fut le berceau de mon ancienne vie. Je ne regrette rien, de plus belles échappées m'attendent si je survis à ce cataclysme. Bien vite épuisé par l'effort malgré mon étonnante facilité, je sombre à nouveau dans un noir total, accroché comme je peux au pauvre baril.
Lorsque je me réveille, la tempête est terminée. Je suis allongé tête dans le sable sur l'une des plages de l'île Myrajh si mes souvenirs ne me trompent pas. Il fait toujours nuit. Je ne sais pas combien de temps a passé mais lorsque je me retourne, je n'aperçois pas de bateau qui pourrait correspondre au Leviatan. S'il a coulé avec son équipage, c'est bien triste, mais ils ont eut le choix.
Je me redresse, époussette ma veste, tâchée de sang, de sable et d'eau marinée et je lève les yeux pour appréhender cette nouvelle longue route qui s'offre à moi. J'ai pas vraiment le temps de réfléchir que mes yeux sont aussitôt accaparés par l'énorme navire qui vient de se crasher sur le port. Les voiles flottent seules comme si elles étaient bercées par un vent imaginaire, je sens une odeur de mort et de sang qui éveille trop fortement mes papilles. Je dois faire attention désormais, je vais sûrement rencontrer plus d'ennemis que d'alliés dans cette bataille contre les monstres mais avec cet étrange navire qui vient d'arrimer brutalement, je vais pouvoir établir mon plan en toute discrétion...
~ Hors Rpg ~
Toi : ton nom/surnom : Bonny
Depuis combien de temps fais-tu du RPG : Plusieurs années.
Ton niveau : Plutôt bon je pense, en toute modestie ><
Ta disponibilité pour le forum : 100% dispo, et je poste toujours selon ma motivation, donc je préfère ne pas donner de délai =]
Comment as-tu connu Myrajh ? : Partenariat KMO ;]