De Ficquelmont
Gabriel Vianney Guillaume
~ Identité ~
| Nom : De Ficquelmont Prénom : Gabriel Vianney Guillaume Surnom : Gaby, Le Français, le petit Lieutenant (en français dans le texte)
Age : 28 ans Date de naissance : 14 juillet (vous avez dit cliché ?)
Sexe : Masculin Race : Humain
Orientation sexuelle :Hétéro tant qu’il y a des femmes. | |
~ Corsaire ~
Spécialisation : Chasseur de Pirates, relais français sur Myrajh. Il est les yeux et les oreilles de la couronne de France… Mais il est un peu trop distrait, pour un espion.
Nom du bateau : La Galerne, nom d’un vent soufflant en territoire français, attribué au bateau pour sa légèreté et son aisance à se mouvoir au plus petit brin de vent.
Grade : Lieutenant
Depuis combien de temps : 2 ans à Myrajh.
~ Apparence ~
Physique : Grand blondinet aux yeux verts. Il était sec comme un coup de trique avant d’entrer dans la marine. A présent il est suffisamment musclé pour se joindre à l’équipage en cas de tempête, pour tenir les voiles et s’acquitter de n’importe quelle tache sur la Galerne, qu’il connait par cœur.
Il se tient toujours droit, le regard rêveur. Il a souvent des bleus, puisqu’il se balade le nez en l’air en pensant à tout à fait autre chose, ce qui rend les chutes assez fréquentes. Il porte ses cheveux mi longs généralement attachés en catogan, pour éviter de les avoir dans les nez en cas de vent. Il porte également une barbe de quelques jours, mais toujours propre et soignée. Ce n’est pas de la négligence ou une hygiène douteuse, c’est… Du romantisme à la Française. Et quand on est officier à tête blonde et de linotte, de surcroit, il vaut mieux avoir de la barbe au menton ça fait plus sérieux. Il a les doigts longs et fins, mais devenus calleux à force de naviguer, ce qui le désole. Quelle femme voudrait des caresses d’un homme à corne ? Mais de toute façon, sur Myrajh, il n’y a que des hommes dans son cas.
Style vestimentaire :UNIFORME FRANÇAIS QUE DIABLE ! Pas question de le confondre avec un anglais, plutôt mourir. Culotte rouge et veste bleue et blanche, avec ses ornements dorés et fleurs de lys. Il aurait du mal à sortir en vêtements civils, il n’en a pas. Fidèle à l’armée depuis son entrée dans la marine, il ne porte que ces vêtements, et si les costumes réguliers sont plus sobres que ceux d’apparat, ils sont tout de même aux couleurs de la royauté et sertis de broderies de fleurs de lys.
Signe particulier :Il est français. Oh oh oh. Mais il n'a pas un accent de chiotte et ne parle pas en yaourt. Mieux vaut parler avec un parfait accent quand on veut toucher les anglais.
~ Psychologie ~
Caractère : Passionné. Passionné par les femmes, passionné par la mer. Il prend son rôle d’officier de marine au sérieux, et pourtant, il est parfois pris d’une incommensurable flemme qui tue dans l’œuf toute velléité de réflexion. Les pirates sont légion, à Myrajh, et il sait que techniquement il devrait en arrêter quelques uns pour la gloire de la couronne mais… Quelque chose cloche sur cette île. Il est à la fois curieux et réservé. Il voudrait savoir ce que cache l’île, mais son instinct de survie le pousser à couper court ses investigations, quand ça n’est pas la flemme imposée par ce climat infernal, bien loin de celui humide et froid de sa Lorraine natale, qui lui coupe les pattes. Il déteste la chaleur. Il ne peut s’y habituer. Au mieux, il vit avec quand la température reste en dessous de 30°C. Au-delà, il n’est plus qu’une loque sans volonté. Fidèle sujet de sa majesté, il applique chacun de ses ordres au pied de la lettre et fait preuve d’un patriotisme sans faille, tout isolé qu’il soit sur cette île à la population multicolore. D’un naturel aimable et charmeur, il sait se faire infect et blessant avec tout ce qui est anglais ou y ressemble. Pas qu’il ait eu une mauvaise expérience avec un anglais en particulier, c’est par principe, et parce qu’ils sont chiants, avec leurs manières de vouloir diriger le monde.
Aime : La France, les femmes, la bonne cuisine française et son alcool, le Roi de France, sa Lorraine natale et le climat qui va avec.
Aime pas : Les anglais, la nourriture anglaise, les denrées exotiques au goût si affreusement particulier, la chaleur.
Loisirs : Enquiquiner les anglais.
Talents :La navigation, la cuisine, la courtoisie envers les femmes, et l’impolitesse prononcée envers… Devinez qui ?
~ Sociabilité ~
Famille : Parents, deux sœurs et un frère aîné en Lorraine
Amis : Pas grand monde, il est tout seul, le petit français. Heureusement qu’il parle la langue de l’ennemi comme il faut.
Collègues : Swan et Luka, à son grand désarroi. Entre l’anglais et le taré, faut se les farcir.
Ennemis : L’ANGLETERRE ! LA PERFIDE ALBION !
Amour : Toutes les femmes (sauf les anglaises.)
~ Histoire ~
Gabriel Vianney Guillaume de Ficquelmont est né dans le fief Lorrain de la famille, sous les vents et autres pluies qui saluent toujours ce jour en passe de devenir fête nationale… Mais qui n’est qu’un jour comme les autres au moment où le bébé voir le jour, déjà chevelu sur le sein de sa mère. Les Ficquelmont sont alors une puissante famille dont la noblesse remonte au Moyen-âge, au temps de la vieille chevalerie. Le temps aidant, elle connut une expansion considérable qui l’amena jusqu’en Russie où un Palais Ficquelmont fut construit à Saint Petersbourg, cousin des Palais de Venise ou de Vienne qui portent également le nom de l’illustre famille.
Fils du comte en titre, Gabriel naquit dans la citadelle de Briey, ville alors fortifiée et prévôté (citadelle représentative de la justice royale) dont les Ficquelmont étaient alors responsables, en tant qu’officiers nobles parmi la plus haute noblesse de Lorraine. Quatrième enfant, deuxième garçon, il fut décidé d’en faire un officier de l’armée alors qu’il n’avait que quelques mois, la charge de comte en titre revenant par naissance à son frère aîné. On l’éduqua néanmoins comme un vrai noble, lui donnant toute la culture et l’érudition que l’on pouvait acquérir en l’époque. Passionné de lecture, Gabriel passait le plus clair de son temps à manipuler de lourds ouvrages poussiéreux dans la bibliothèque du château. Et quand on le poussait à aller dehors pour prendre l’air comme tous les autres enfants, il prenait alors les outils nécessaires pour se confectionner lui-même ses jouets (un peu cagneux), et une fois ceux-ci finalisés à sa convenance, il allait jouer joyeusement quel que soit le temps. Son passe temps préféré après la lecture était de faire flotter le petit bateau en bois qu’il avait sculpté avec l’un des garçons d’écurie qui savait travailler le bois, et de le laisser flotter sur les cours d’eau, surveillant son frêle esquif depuis la rive, courant le long de la rivière pour ne pas le perdre de vue. Il pouvait rester des heures voir son petit vaisseau balloté par les flots. Son père envisagea un moment d’en faire un marin, mais il s’y refusa. Son affection pour ses enfants était telle qu’il ne pouvait souffrir de les savoir hors de France et pis encore, sur les vagues déchaînés.
Adolescent, Gabriel découvrit le genre féminin sous un autre angle. Un soir où il avait traîné un peu trop tard à la bibliothèque, il se décida à passer par les passages secrets du château pour regagner sa chambre sans se faire surprendre par Père. L’un des passages imposait de passer derrière la chambre de l’une de ses sœurs, ce qu’il fit aussi discrètement que possible. Mais comme tout passage secret qui se respecte, celui-ci comportait des trous dans les murs pour pouvoir surveiller ce qui se passait dans les chambres. Gabriel jeta un coup d’œil par réflexe, et s’attarda en voyant les chandelles allumées. Il chercha sa sœur des yeux, se demandant ce qu’elle pouvait bien faire encore debout à cette heure ci, et allant de trous en trous, dissimulés par des portraits à la toile finement transpercée, il la vit nue, sur son lit soupirant d’aise, seule… Mais visiblement encore en émoi. Persuadé d’avoir vu quelque chose qu’il n’aurait pas du voir, il se hâta de regagner sa chambre en essayant de ne plus y penser. Peine perdue. Les formes de Joséphine l’avaient émoustillé, et il ne tarda pas à convaincre une paysanne de céder à ses faveurs et de lui monter ses appâts. Dès lors, il se découvrit un appétit sans commune mesure, et lassé d’entendre à n’en plus pouvoir finir des sermons militaire toute la journée en préparation à sa future entrée à l’armée, il décida de s’inventer un jeu qui consistait à faire tomber les femmes les plus inaccessibles dans ses bras. Sûr de sa petite personne et du pouvoir que lui conférait son titre, tout « second comte » qu’il soit, il s’amusa quelques temps avec les villageoises et autres paysannes, jusqu’à ce qu’on l’envoie à l’école militaire.
Les jours pluvieux et ennuyeux se succédèrent aux nuits trop paisibles et le jeune comte commença à s’ennuyer ferme. L’école était située dans une grande ville, mais les permissions étaient trop peu nombreuses pour pouvoir réellement faire connaissance avec la ville et ses habitants. Jugé « flâneur » , « rêveur », « peu assidu », Gabriel était souvent de corvées de diverses tâches pour le punir, le faire réagir, mais sans grand succès.
Un jour qu’il était de corvée de ravitaillement, on les fit entrer dans ce fameux couvent aux portes de la ville, dont les portes ne s’ouvraient disait-on qu’une fois par semaine. Les rumeurs les plus folles alimentaient les conversations sur ces nonnes invisibles. Certains les disaient jeunes et belles, d’autres au contraire vieille et ennuyeuses avec du poil aux jambes. Gabriel n’avait cure de ces racontars. Pour lui les nonnes n’étaient qu’une masse sans visage d’idiotes béates au physique ingrat. Il n’éprouva donc qu’une vague curiosité en entrant dans le bâtiment, avant de tirer la lourde charrette de bois jusqu’au comptoir de sœurs qui chargèrent les victuailles, tonneaux d’alcool dont elles ne boiraient jamais une seule goutte mais qu’elles distillaient, disait-on, à merveille. Il aida les sœurs à charger le tout, tout en discutant pour faire passer le temps avec la mère supérieure, la seule autorisée à parler. Il remarqua une jeune nonne qui restait à l’écart, et lorsqu’il croisa son regard, cette dernière rougit et détourna le sien. Souriant d’avance à l’idée de pouvoir continuer son petit jeu, Gabriel remercia les nonnes et repartit avec son chargement, le sourire aux lèvres. Il avait parlé avec la nonne de leur isolement, et des tours de corvée des sœurs, pour se ravitailler à l’extérieur. Il savait à présent quand elles sortaient. Restait à se trouver là au bon moment. Réveillé d’un coup par la perspective des distractions à venir, il échangea ses permissions à coup de pièces d’or et de persuasion, et au bout de quelques semaines, posté comme à son habitude à la terrasse de l’auberge qui donnait sur la porte de la ville que devaient franchir les nonnes, il la vit, et la suivit sans aucun scrupule, pour lui tomber dessus dans une ruelle étroite où on ne voyait presque plus le ciel. Elle tenta de lui résister, mais au fil des semaines, il se fit si insistant, à présent qu’il connaissait son emploi du temps, qu’elle finit par lui céder. Il savait s’y prendre pour séduire une femme, et en tant qu’athée convaincu, il savait se montrer persuasif pour faire sauter les derniers interdits de la religion.
La petite nonne fut sa première victoire en tant que militaire.
Elle fut suivie de quelques autres : la nonne n’avait pu garder son secret honteux pour elle, et Gabriel se retrouva face à un conseil de nonnes hargneuses prêtes à le conspuer et lui promettre les pires sévices infernaux. Au lieu de cela, il se montra suffisamment charmeur pour avoir deux d’entre elles sur son tableau de chasse. Mais les sœurs étaient dures à convaincre, tout cela pris du temps, et c’est au bout de quatre ans de formations militaire que la mère supérieure découvrit que près de six de ses nonnes avaient couchée avec le même soldat de la garnison de l’école. En plus d’être un péché grave, le tout prenait des proportions d’inceste collectif selon les lois de l’Ancien Testament (la vieille ne jurait que par ses livres très... Tolérants), les nonnes étant toutes sœurs entre elles. Le père de Gabriel tenta d’éteindre le brasier de la fureur de la mère supérieure mais rien n’y fit. La vieille exigea et obtint le renvoi du jeune homme, qui avait de toute façon quasiment fini ses classes. On lui décerna son titre de lieutenant sans cérémonies, dans l’intimité du château familial, avec une volée de bois vert en prime qui lui laissa quelques bleus.
Ayant couvert la maison de honte, il fut envoyé en tant qu’officier de marine dans les ports de Bretagne. Loin de prendre sa nouvelle mission, Gabriel se découvrit un tempérament de marin jusque là insoupçonné (parce que naviguer sur le Wago hein ) et délaissa même son petit jeu des conquêtes pour mieux se consacrer à sa fonction. Séducteur, il l’était, sans nul doute, mais la jeune tête à claque libertine mourut de sa belle mort au moment où le jeune homme de vingt ans à peine découvrit l’océan. Décidé à se montrer digne du titre qu’on lui avait décerné du fait de sa noblesse, il prit ses quartiers en tant que lieutenant de marine sur les frégates françaises, et fut reconnu comme un soldat brave et méritant par ses pairs après quelques assauts imposés encore et toujours par ces cochons d’anglais. Ses maîtres de l’école militaires eurent peine à le croire, mais c’était vrai : le jeune Gabriel de Ficquelmont était un marin émérite, et il ne lui fallut que quelques années pour redorer le blason familial terni par ses incartades.
Fils de famille de vieille noblesse, il fut reçu par le Roi de France en personne qui lui donna une singulière mission : rejoindre les corsaires de l’île de Myrajh et rester son fidèle représentant au milieu de la faune des loups de mer. Le nouveau monde était en pleine découverte, et il fallait couper l’herbe sous le pied des anglais. Envoyé là bas en éclaireur, sa seule mission fut d’envoyer des missives aussi régulièrement que possible via les navires corsaires ou de commerce, et d’établir un relai français pour tout marin sujet de sa majesté. Curieux, avide de découvrir ce nouveau monde dont on lui avait tant parlé, Gabriel accepta et on lui confia malgré son grade le commandement d’une frégate, la Galerne, réputé pour sa rapidité et sa maniabilité, en lui expliquant qu’elle était sienne jusqu’au jour où un amiral Français viendrait s’établir à Myrajh et prendrait le commandement. Il embarqua donc aussi tôt que possible, malgré les supplications de sa famille, et partit pour le nouveau monde.
Arrivé à Myrajh, il se rendit compte que l’Angleterre avait une solide avance sur la France et même l’Espagne, sur l’île, bien qu’on tolérât sa présence… Aussi envoya-t-il un courrier à monsieur le Ministre des affaires maritimes de France, qui lui répondit de se faire discret, tout en représentant la France avec honneur… Et en sabotant les opérations des anglais aussi efficacement et discrètement que possible.
Voilà deux ans que Gabriel est à Myrajh avec sa petite frégate, mais jusqu’à présent il s’est contenté d’observer… Et d’apprécier les femmes de l’île, ce qui pose un léger problème, car tout noble et officier qu’il soit, il n’est qu’un humain…
~ Hors Rpg ~
Toi : ton nom/surnom : Le Magicien des Ténèbres. (si si.)
Depuis combien de temps fais-tu du RPG : Longtemps
Ton niveau : Demandez donc au mangeur d'hommes, apparemment il m'a reconnu.
Ta disponibilité pour le forum : Jamais entre les repas.
Comment as-tu connu Myrajh ? : Par la missive de mon souverain. Rain rain.