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 "Look ! Land, land !" "Yeah it's a tree, Sandro !" [Validé]

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Sandro A. Verrozie

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Sandro A. Verrozie

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MessageSujet: "Look ! Land, land !" "Yeah it's a tree, Sandro !" [Validé]   "Look ! Land, land !" "Yeah it's a tree, Sandro !" [Validé] EmptyDim 25 Sep - 22:09


VERROZIE

Sandro Adrian



~ Identité ~

Nom : VERROZIE. Italien, pour vous servir. Ou pas.
Prénom : Sandro ; Adrian. Parce que c'est la classe ces prénoms. Ses parents avaient du goût.
Surnom : Oubliez. Vite.

Age : 19 ans.
Date de naissance : 6 décembre. Un truc dans le genre.

Sexe : Imposant. Euh... Avec plaisir. Mince... Trois bières la séance. Erm... Il peut faire mâle.
Race : Humain, à 100%.

Orientation sexuelle : Il prend tout. Il ne fait pas la différence entre les belles courbes d'une femme et l'imposant machin de l'homme. Même s'il préfère les femmes.
      "Look ! Land, land !" "Yeah it's a tree, Sandro !" [Validé] Sandro13

~ Piraterie ~

Nom de pirate : Landlord.
Nom du bateau : The Headless Elizabeth.
Poste sur le bateau : Officier.
Depuis combien de temps : 4 ans.



~ Apparence ~

Physique : "Lui, un pirate ?!" qu'ils disent. Ils, ce sont très souvent les prostitué(e)s que Sandro se paye. C'est sûr, avec sa dégaine, il n'a rien d'un pirate. On le prend plus pour un gamin qui ne sait pas quoi faire de sa vie et qui s’ennuie -et donc va dans les bordels, c'est très logique. Il a beau avoir dix-neuf champignons au compteur, il a plutôt l'air d'en être à son quinzième hiver. Sa peau est étrangement lisse pour un loup de mer. Il ne s'en occupe pourtant pas, mais la nature a décidé de le faire ainsi, et ça le gêne. Ça plait peut-être aux filles, mais pas à lui : il a l'impression d'en être une, de fille. La forme de son visage, ses joues sans défauts et la blancheur de sa peau -il bronze mal le garnement- indiquent une jeunesse débordante, pas prête de se terminer. Ses yeux, légèrement en amande pour une raison inconnu, sont d'une couleur que certain ne sont pas prêt d'oublier. Qui peut oublier des yeux aussi bleu ? Enfant, les passants disaient qu'il était étrange pour un enfant d'avoir des yeux d'un bleu si pur mais les cheveux d'un noir si sombre. Ils disaient que ces yeux à la naissance n'étaient pas bleu mais qu'à un certain âge -qui variait selon les gens- il avait tué quelqu'un pour s'implanter les yeux de sa victime, voulant être un peu plus comme les autres. Dans un sens, ils n'auront pas tord. "Auront". Parce qu'un enfant, ça tue à la limite les souris et les oiseaux, mais pas les humains. Ce n'est qu'en devenant pirate qu'il tuera sans hésiter. Et même ses cheveux ont eu droit à des rumeurs parlant de morts. En Italie, c'était rare de voir des cheveux aussi sombre. Parce que Sandro, il était né avec des cheveux couleur jais. Et donc, par superstition des chrétiens farouches, il était dit que la mort avait teint les cheveux du garçon, pour pouvoir plus facilement entrer en contact avec lui. Une chance, cette époque est révolue, maintenant on peut réellement dire que la mort fait appelle à lui.
Puis il y a son corps. Son corps que beaucoup aime peloter. Par plaisir, pour le faire chier. Parce qu'il est grand Sandro. Du moins, il dépasse d'une demi-tête la moitié de la population de Florence, c'est déjà pas mal. Il n'est pas bien musclé, mais n'a pas pour autant une bouée au niveau du ventre. A force de bouger de partout, dans tous les sens et sans s'arrêter, ça ne lui laissait pas vraiment la possibilité de prendre du poids. Surtout qu'il ne mange pas beaucoup à la base. En somme, il est pas mal fichu et n'hésitera pas à utiliser son corps pour se sauver des situations quelques peu difficiles.

Style vestimentaire : Sandro, c'est le style de garçon à porter ce qui est portable. Genre, sans trou. Genre qui tombe pas en miette. Il n'aime généralement pas être torse-nu, le morceau de tissu appelé plus couramment T-shirt est en permanence ou presque sur son dos. Il n'aime pas les tissus qui grattent, il fait donc très attention. Dès qu'il le peut et quand il est sur terre ferme, il se faufile dans la foule acheter des morceaux de tissus et se confectionner des vêtements. Il n'est pas trop demandeur niveau couleur, du moment que c'est discret (avec sa tête, les autres couleurs paraissent fadasses) et pas trop cher. Sur le bateau, il est la plupart du temps pieds-nus, mais une fois la terre retrouvée, il enfile ses "chaussures". Ouai enfin, ses espadrilles. En guise de semelle, de la paille et du tissu pour faire tenir le tout. C'est pas la total chic, mais il s'en fiche.

Signe particulier : Il n'en a aucun en particulier. Sa peau est trop délicate pour supporter un tattouage ou un percing. Même s'il aimerait bien avoir les oreilles percés.


~ Psychologie ~

Caractère : Sandro ? Une personne parfaitement équilibré qui adore boire et la mer.

...

Bon d'accord, il aime aussi coudre.
Sandro, il est pas comme les autres, un vrai petit marginal. Ou pas. La seule chose qui le différencie des autres hommes du bateau, c'est sa passion. La couture. Un truc de fille, certes. Un truc pas très viril, en effet. Il n'empêche que si le bateau a de quoi s'habiller et de quoi ré-habiller les pirates après une attaque, c'est grâce à lui. On remercie le petit prodige. Outre le fait qu'il sache coudre comme un dieu, le jeune homme montre un amour passionné pour la boisson. Pas n'importe laquelle. Les boissons bien fortes, qui pourraient mettre KO un mousse en un demi-verre. Lui, il tient bien l'alcool. Un peu trop même. Il n'est pas rare de voir le garçonnet debout, prêt à redemander un verre alors que les autres sont en train de sombrer douloureusement dans un coma d'une nuit. C'est une personne qui est capable d'avaler n'importe quel liquide, du moment qu'il ne s'agit pas de l'eau de mer ou autre chose pouvant mettre mal à l'aise son estomac. Mais quand vraiment, Sandro a trop bu, il a vraiment. Vraiment trop bu. Dans ces moments là, le brun n'hésite pas à sortir l'artillerie lourde. Il a deux solutions très simples : soit il devient calme et écoute les problèmes ou autre du marin bien plus bourré que lui. Soit ça se termine en baston général, même avec ceux qui sont par terre.
Il n’empêche qu'il est très bien Sandro. Enfant abandonné, il a apprit que la solitude, c'était pas mal comme amie. Il est pas très sociable et ne fait aucun effort d'intégration dans un nouvel environnement. Bordels non inclus. Il ne parle pas beaucoup, n'utilise sa salive que quand il ne faut pas. Quand il est en haut avec le vigie par exemple et gueule à plein poumons, devançant par la même occasion son compagnon de route, que la terre n'est plus très loin. Mais quand on lui demande son avis sur quelque chose d'un peu plus important, il n'y a plus personne. Sandro, c'est aussi quelqu'un de très ordonnée. Ahah, vous m'avez cru ? Plus bordélique que lui, ça n'existe certainement pas. Ses affaires de coutures, ils les laissent quelque part sur la bateau et ce n'est que le mois suivant qu'il se souvient -parce qu'il les a retrouvés- qu'il en a déjà et qu'ils n'avaient donc pas besoin d'en racheter. Grave erreur. C'est aussi quelqu'un de très têtu et qui peut aller jusqu'à se contredire lui-même pour avoir raison. Bête lui ? Juste déterminé et... Oui, un peu bête. C'est sûr, il n'est pas aussi cultivé qu'un corsaire ou qu'une personne de la noblesse, mais il sait déjà plus de choses que la plupart des pirates qu'il croise sur sa route.
Lui, c'est également un petit monstre. Dans sa ville natale -en supposant qu'il a bien été mis au monde à Florence- c'était des rumeurs au sujet de la mort qui tournaient autour de sa petite personne. Quand il était enfant, il était espiègle et non méchant. Mais la vie continue, Sandro change et est finalement devenu celui qu'il est maintenant. Monsieur je laisse mourir doucement mon adversaire. C'est durant les attaques qu'il lui arrive de laisser en vie son adversaire au bord de la mort, pour le laisser mourir à petit feu, douloureusement. C'est pas plus mal, il aime bien voir les expressions qui se gravent sur le visage du mourant. Sandro, c'est aussi quelqu'un de dépensier. Qu'on ne lui laisse pas un gros butin est normal, vu que dès qu'il pose un pied sur la terre ferme, il fonce droit au bordel. Ou dans le meilleur des cas, en ville. Achats en tout genre, prostitution. Tout y passe. Le bateau n'en est pas plus chargé, mais ça embête surement le mousse de nettoyer la crasse que Sandro laisse derrière lui lorsqu'il revient. Parce que oui, il arrive assez souvent de le revoir avec de la saleté partout, personne ne sait ce qu'il trafique.
Mais il y a bien des points positifs dans cet être de chair et de sang. C'est un grand manipulateur. Les gens qu'ils croisent pour la première fois se souviennent toujours de lui ensuite. Puisque grâce -ou à cause, selon les points de vu- de lui, ils perdent la quasi-totalité de leurs biens. Quand il n'est pas dans une maison close, il est chez quelqu'un d'autre, usurpant l'identité d'un malheureux jeune homme perdu qui ne cherche qu'un peu de nourriture. Sandro est passé maître dans l'art pour reconnaitre les véritables pigeons qui le laissent entrer chez eux sans se poser de questions. Quand il repart pour une nouvelle destination, la maison a été vidé du peu d'or qu'elle avait, mais aussi de victuailles qu'il mange sur la route. Oui. Il est aussi un grand gourmand. Qui aime bien manger. Ou manger tout court en fait.

Quand je vous dis que Sandro est quelqu'un de parfaitement équilibré.

Aime : Il aime arriver le premier sur un bateau prêt à être aborder. C'est pas plus mal pour être aussi le premier à avoir le butin. Il aime crier au reste de l'équipage "Terre, terre", tout en haut du mât. Il a l'impression d'être Dieu. Ou un truc qui s'en approche. Il aime bien boire. Il oublie presque tout, voire tout, tout court. Dans ces moments, il est un joyeux idiot qui ne sait même plus quel est son nom (mais il résiste bien à l'alcool). Il adore dormir hors de la cale quand la nuit lui permet. Il adore coudre aussi. Pour lui, pour les autres (enfin pour ceux qui ne lui font pas chier). Il aime beaucoup faire chier les officiers de la marines. Et aime par dessus tout utiliser son argent pour les catins. Mâle ou femelle, dans les deux cas, ils sont payés gracieusement. Trop parfois même.

Aime pas : La marine. Rester sur le bateau sans rien faire. Il aime pas non plus être de corvée de ménage. Il aime pas cuisiner (il est très nul et est capable de mettre des clous dans la soupe). Il aime pas dormir quand tout le monde est fatigué, ça ronfle mine de rien. Il aime pas rester sans rien faire quand il est dans une maison close. Il aime pas qu'on le fasse chier. Il aime pas payer des verres aux autres -mais apprécie l'inverse. Il aime pas être pris pour un esclave. Il déteste être malade. Il déteste rester trop longtemps sur la terre ferme. Et déteste surtout ces riches nobles qui crânent en ville. Un coup de pistolet dans leur face, ce serait pas mal.

Loisirs : Regarder quand l'équipage arrive vers la terre ferme. Coudre. Boire. Utiliser sa part du butain pour coucher avec quelques prostitué(e)s.

Talents : C'est un excellent couturier. Il arrive à faire n'importe quoi, du simple pantalon à la robe de fête des grandes dames. Il réalise assez rapidement les choses basics -T-shirt, pantalons- mais ne traine pas non plus quand il s'agit des grosses tenues à froufrous que parfois, quelques filles lui demandent en échange de quelques services en nature.



~ Sociabilité ~

Famille : Étant donné qu'il a été abandonné très tôt, la seule famille qu'il a -avait- c'est cette vieille dame qui l'a prit sous son aile. Il ne cherche pas à avoir de petite-soeur ou de grand-frère. Il trouve ça puéril.

Amis : Il est pas très sociable avec les gens du peuple le monsieur. Il s'entend bien avec n'importe qui, mais a du mal à tisser un lien d'amitié avec un inconnu. Non, lui c'est plutôt du genre, on est copain le temps du beuverie -que tu payes- et puis plus rien. Il ne faut surtout pas compter sur lui si on a besoin de réconfort. S'il ne vous connait pas, il est d'accord pour rire un peu mais sans plus. Ses "amis", c'est ceux du bateau et personnes d'autres. Et eux, il veut bien les écouter. Parfois. Quand il a trop bu.

Collègues : Il lui arrive de monter le ton. Il lui arrive de se retrouver avec une épée devant la tronche. Il lui arrive aussi de rigoler parce qu'il a trop bu avec les gens du bateau. C'est idiot, mais il ne cherche quasiment pas la bagarre, sauf dans un état second. En comptant celui du zombi au réveil.

Ennemis : Sa spécialité, c'est de se faire des ennemis. Il arrive toujours à se fiche dans une situation bizarre. A la fin, il a doublé son nombres de tueurs potentiels.

Amour : Ce n'est pas ce que Sandro cherche. Il trouve ça encombrant, surtout en tant que pirate. L'amour, ça ne mène à nulle part et encore moins à des trésors -fait d'or hein.



~ Histoire ~


Il n'a pas eu de chance Sandro. Il n'en a jamais eu, mais la toute première fois de sa vie, lorsque dame malchance s'est pointé, c'était à sa naissance.

Il est né d'un père et d'une mère du milieu de la bourgeoisie. Mais on ne peut pas non plus dire que c'était un heureux évènement. En effet, Sandro est né d'une union extra-conjugal. Sa mère comme son père était très volage, au grand dam de leur conjoints respectif. Sa mère avait décidé de le garder parce que quand elle s'est rendu compte de sa grossesse, c'était un peu trop tard pour avorter... Ça ne la dérangeait absolument pas de donner naissance à un truc qui ne ressemble à rien, mais au vu du taux de mortalité à la couche, elle préférait ne prendre aucun risque. C'est ainsi qu'à l'âge de trois jours, Sandro s'est retrouvé devant un orphelinat pour chrétiens. Cet orphelinat était située à Florence, lieu de résidence de ses parents, mais bien évidemment, il n'en savait rien. Il grandit dans cette église jusqu'à l'âge de six ans, âge où on voulut l'envoyer au couvent pour qu'il devienne un bon prêtre ou quelque chose dans le genre. Retissant, il refusa, bien qu'avec sa petite taille et son âge on ne pensait pas réellement qu'il aurait pu refuser. Entrer dans un couvent était quelque chose de très commun, surtout pour les orphelins. Mais lui, petit Sandro disait non, il aimait trop sa liberté pour se faire jeter dans une prison avec pour gardien le Seigneur. Il aimait trop jouer et courir partout pour rester assit durant des heures devant un autel à prier en latin. Mais, miracle des miracles, Sandro fut sauvé. Par une petite mamie d'une soixantaine d'années. Elle était un jour venue à l'orphelinat pour offrir aux bambins des gâteaux et des vêtements. Puis son regard a croisé le frêle corps de Sandro en train de regarder le ciel par une des vitres. Tout de suite, elle a demandé aux soeurs si elle pouvait le prendre sous son aile. Elles n'avaient rien à redire, elles le savaient en sécurité et bien nourris avec la vieille dame. Sandro n'avait rien à redire, tout pour ne pas aller au couvent. C'est un petit garçon heureux qui sorti de l'annexe de l'église, main dans la main de celle de sa nouvelle maman. Qu'il préfère d'ailleurs appeler grand-mère.

Elle lui apprit tout ce qu'elle savait. Lire, écrire, compter. Il était un peu lent à la détente mais finissait toujours par comprendre. Sa grand-mère, espagnol d'origine, lui appris également la langue hispanique. Il adorait la vieille dame qui, comme le disait les soeurs, le couvrait de cadeaux en tout genre. Vêtements, bons repas malgré le peu d'argent qu'elle avait, jouets fait main. Il était comblé. Et curieux également. Il voulait savoir comment elle faisait pour transformer ces longs morceaux de tissus en vêtements. Comment est-ce qu'elle faisait pour transformer une tomate en soupe. Ou comment le morceau de bois devenait un petit personnage de guerre. Et elle lui appris également ceci. Coudre. Cuisiner. Construire. Il avait huit ans quand il se familiarisa avec le tout. Sandro passait bien plus de temps avec du fil à coudre, des chutes de tissus et la mamie que dans les cuisines ou à l'atelier. Il lisait quelques fois, en italien comme en espagnol ou en latin. Il comptait tranquillement le nombre d'oiseaux qui se trouvaient dans le pommier du jardin de derrière. Comme l'enfant qu'il était, il s'appliqua à s'amuser. Jusqu'au jour où, allant faire les courses en ville, il se fit bousculer par un jeune homme, surement d'une quinzaine d'année, pain à la bouche, viande sous le bras. La foule criait alors que le garçon se releva et détalla aussi vite que la minute précédente. Un homme, bedonnant, pas rasé et couteau à la main criait au voleur. Arrivé à la hauteur de Sandro, il s'arrêta, essoufflé, grinçant des dents en murmurant des insultes. Le vol, c'est mal d'après grand-mère. Mais quand Sandro vit que la même grand-mère avait des difficultés à avoir des légumes et de la viande. Quand il vit qu'elle ne pouvait plus lui offrir de vêtements parce qu'elle n'avait plus de tissus faute d'argent, il se décida. Il allait lui aussi voler. Pour le bien de la grand-mère. Ça avait commencé avec une simple pomme. Personne n'avait rien remarqué. On évitait Sandro depuis qu'il était sorti de l'orphelinat, disant qu'il était un messager de la mort. Alors on ne posait pas le regard sur sa petite personne qui, au fil du temps, commença à voler plus qu'une pomme verte. Il avait recommencé deux jours plus tard avec quelques légumes en tout genre. Personne ne voyait rien, ou ne disait rien. C'était trop courant le vol en ce temps-là, les bagarres ne faisaient qu'aggraver les choses. Il continua donc. Encore et encore. De la viande. Des légumes. Des fruits. Des tissus en tout genre. Il ramenait le tout à sa grand-mère, disant qu'il avait trouvé un travail. Elle le cru. Et lui vola de plus en plus sans que jamais personne ne rouspète. La populace était trop croyante pour se dire qu'il pouvait à tout moment voler leur vies.

Plus les années passaient, plus Sandro devenait maître dans l'art du sol. Et il n'y avait pas que ça. Les jours où le petit ne trouvait pas de quoi voler, quand il n'y avait pas assez de foule pour passer inaperçu, il alla travailler. Mais vraiment travailler. Dans un bordel pas très loin de la sortie de la ville. Il gagnait beaucoup. Il donnait cet argent à la mamie, qui, de plus en plus faible, le remerciait d'un simple sourire. A douze ans, c'était à lui de mettre en pratique ce que son sauveur lui avait appris. Elle ne pouvait plus bouger de son lit ou rarement, pour avoir la joie de voir son petit protégé faire autant d'efforts pour elle. A son tour, il cuisinait, il cousait. Il faisait son maximum pour la femme qui l'a enlevé de cette église qui voulait l'envoyer au couvent. La plus grosse partie de sa journée, il l'a passait en ville ou dans cette maison close. Malgré l'argent qu'il se faisait, il continuait à voler. Puisque personne ne disait rien, autant en profiter.
Mais un jour, alors qu'il rentrait d'une bonne journée de courses, il alla voir la vieille dame. Elle était, comme à l'habitude, allongée sur le dos, dans son lit. Cependant, il ne fallut pas beaucoup de temps pour que Sandro voit son corps blanc. Rapidement, il lâcha ce qu'il avait dans les mains, touchant le corps désormais glacée de la femme qui lui a servi de mère. C'était un jour comme les autres, sauf que cette fois-ci, Sandro pleura. Il ne pleurait pas beaucoup normalement. Mais cette fois-ci, ça a duré trois jours. Trois jours aux côtés de ce cadavre. Trois jours à verser toutes les larmes de son corps. Ce n'est qu'une fois qu'il releva la tête qu'il se décida d'enterrer cette femme. Il ne pouvait se permettre des funérailles dignes des Médicis. Tout simplement une tombe dans un cimetière. Mais au moins, elle ne finissait pas comme les brigands dont leur corps étaient en train de pourrir quelque part dans les bas-fond de la ville.

Il avait treize ans quand il se retrouva de nouveau orphelin. Il garda la maison de sa grand-mère. La vie continuait, il faisait comme quand elle était toujours là. Il volait, couchait avec ceux qui payaient le prix. Il gagnait également sa vie comme couturier. Certaines personnes dont les rumeurs ne faisaient pas peur venaient chez lui, commande divers habits pour se protéger du froid de l'hiver qui approchait. Et un jour, ce fut une personne bien étrange qui entra chez lui, alors que Sandro était en plein travail pour le client qui le précédait. Un grand homme, à qui il manquait un oeil. Un homme qui parlait un italien bien étrange. Il avait un accent. Et il demandait aussi des vêtements. Bien sûr, Sandro ne refusa pas -il ne refusait aucune commande- mais intrigué, il demanda où était passé son oeil manquant. Partant dans un grand rire, l'homme se pencha vers le garçonnet. Il ne murmura qu'un seul mot. Pirate. Le petit n'avait encore jamais entendu parlé de ce mot. Il laissa donc le fil et le tissu sur la table pour en demander plus. Mais le grand baraqué avait l'air pressé et ne dit rien de plus. C'est en bon petit curieux qu'il fit quelques recherches dans les quelques livres qui se trouvaient chez lui qu'il découvrit l'existence d'un nouveau genre d'hommes. Les pirates. De suite, il se passionna pour le sujet. Laissant un peu de côté la couture, il voulut en savoir encore plus, et attendit donc le retour du borgne. Ce n'était que deux semaines plus tard, lors de son arrivée que Sandro, les yeux pétillants de curiosité et sans lui donner sa commande, le questionna. Mais l'adulte ne céda pas, ne dit rien, au plus grand désarrois du garçon.
La curiosité trop grande du bambin n'était cependant pas découragée. Il quitta sur le coup Florence pour rejoindre la seule ville côtière qu'il connaissait : Naples -la seule indiquée en gros sur la carte de chez lui. Il usa de son corps et de son talent de couturier pour y parvenir, entre autre en charrette ou sur un cheval. Ce n'était pas forcément le meilleur des moyens de transports, il n'empêche que Sandro ne se plaignait pas, aimait limite ça. Là-bas, c'était plus courant les pirates, il a pu en savoir bien plus. Il avait quatorze ans. Et une énergie débordante. Il trouva rapidement un travail qui lui allait comme un gant : voleur. Sans jamais se faire attraper, il volait, encore et toujours, échappant aux gros monsieurs quand ils lui couraient après. Il ne manquait de rien, dormant parfois chez des inconnus qu'il avait attendrit, parfois dans les maisons close, parfois sur le sol dur de la ville. Il allait et venait entre les maisons closes et les marchés, mélangeant plaisir de la chair et plaisir de dérober ce qui n'était pas sien. Il s'y plaisait dans cette ville. Il ne comptait pas la quitter. Et surtout pas retourner à Florence. Non, il aimait son mode de vie d'aujourd'hui et ne changerait ça pour rien au monde. Enfin, pour presque rien. Parce que le jour où un bateau fit son apparition, Sandro changea très vite d'avis. Une merveille, quelque chose que jamais l'adolescent n'avait vu. Un vrai bateau de pirate, le plus beau du monde. Le plus imposant de tous, le seul qu'il regarda durant plusieurs interminables minutes. De suite, il demanda de faire partie de l'équipage. Ce qui se fit assez rapidement. Après plusieurs demandes. Il ne lâchait pas le morceau, vraiment, il voulait naviguer sur ce bateau, et pas un autre. Puis finalement, il y resta, sur ce bateau. Tout d'abord en tant que mousse-homme à tout faire. Il était à la fois celui qui nettoyait le pont, celui qui embêtait les autres d'une manière ou d'un autre, celui qui réparait les affaires de ses camarades. Il était content Sandro. Il avait cette liberté qu'il voulait garder enfant. Et heureusement pour lui, quelques temps après son acceptation à bord de l'Headless Elizabeth, quelqu'un prit la place de mousse sur le pont. Un jeunot. Très jeunot. Le brun lui, n'en pouvait plus de devoir faire les corvées seul. Il était bien heureux de les laisser à un autre et de pouvoir faire comme tous les autres pirates lors d'une attaque : piller. Il tuait aussi. Beaucoup. Mais ce n'était qu'un détail : il était devenu un véritable pirate, et ne comptait pas laisser sa place.


~ Hors Rpg ~

Toi : ton nom/surnom : Yuukimy le plus souvent.
Depuis combien de temps fais-tu du RPG : Deux ans et demi. Grosso modo.
Ton niveau : Moyen. Je crois.
Ta disponibilité pour le forum : Le samedi soir, surtout. Le reste du temps, ce sera très random °°
Comment as-tu connu Myrajh ? : J'me suis fais kidnappée par une bande pis ils m'ont emmené ici D8





Dernière édition par Sandro A. Verrozie le Lun 17 Oct - 20:02, édité 1 fois
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Sandro A. Verrozie

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MessageSujet: Re: "Look ! Land, land !" "Yeah it's a tree, Sandro !" [Validé]   "Look ! Land, land !" "Yeah it's a tree, Sandro !" [Validé] EmptyDim 9 Oct - 15:05

    Fiche terminée ♥
    J'avoue, j'ai bâclé mon histoire, mais je trouvais pas de fin x_x

    S'il y a des choses à changer, dites les de suite /o/
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Gwindel Nicholas

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MessageSujet: Re: "Look ! Land, land !" "Yeah it's a tree, Sandro !" [Validé]   "Look ! Land, land !" "Yeah it's a tree, Sandro !" [Validé] EmptyDim 16 Oct - 16:31

Que de manipulateurs sur le Headless Elizabeth... Ça va mal finir.

Si tu peux corriger cette histoire d'yeux rouges, on est dans un contexte qui se veut réaliste, malgré la présence de vampires *cache ses canines*

Effectivement la fin de l'histoire est bâclée et le tout est parsemé de fautes mais... C'est très attachant, cette histoire de vieille dame et d'enfant recueilli. Si tu veux bien te relire, virer deux trois fautes histoire de, et changer les yeux rouges, je te valide avec plaisir.
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MessageSujet: Re: "Look ! Land, land !" "Yeah it's a tree, Sandro !" [Validé]   "Look ! Land, land !" "Yeah it's a tree, Sandro !" [Validé] EmptyDim 16 Oct - 17:11

    Ça marche !

    Bon par contre faudra attendre quelques temps avant d'avoir toutes les modifications... C'bientot les vacances /vlan/
    Pour l'histoire des yeux rouges, c'pas moi, c'est les images de Japan que j'ai D8 mais je changerai ça ~
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MessageSujet: Re: "Look ! Land, land !" "Yeah it's a tree, Sandro !" [Validé]   "Look ! Land, land !" "Yeah it's a tree, Sandro !" [Validé] EmptyDim 16 Oct - 17:35

Si tu veux je te change ça hein x)
Y en a pour deux clics.

Bon ben, en attendant, tu es en instance de validation~ (tu es super avancé hein ?)
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MessageSujet: Re: "Look ! Land, land !" "Yeah it's a tree, Sandro !" [Validé]   "Look ! Land, land !" "Yeah it's a tree, Sandro !" [Validé] EmptyLun 17 Oct - 20:03

    Merci mais je m'en occupe. Parce que sinon la phrase aura plus aucun sens xD *compliquée*

    Edit : Fait ! Tout changé, j'ai un peu rajouté dans l'histoire même si ça sert à rien ._. Donc, édition terminée ♥
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MessageSujet: Re: "Look ! Land, land !" "Yeah it's a tree, Sandro !" [Validé]   "Look ! Land, land !" "Yeah it's a tree, Sandro !" [Validé] EmptyLun 17 Oct - 22:24

Alors bienviendu, j'ai la flemme de tout relire, mais j'ai check ce qui m'avait ennuyé, et c'est réglé !
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MessageSujet: Re: "Look ! Land, land !" "Yeah it's a tree, Sandro !" [Validé]   "Look ! Land, land !" "Yeah it's a tree, Sandro !" [Validé] EmptyLun 17 Oct - 22:25

    Wouhou, je suis officiellement pirate o/
    Craignez-moi ~~

    Merci beaucoup ♥
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